Déclarations ? X'D [PV Riven de mon coeur] [Terminé]

Je marchai d’un pas traînant le long du Styx. Je regardais la Forêt des Damnés. J’arrivais à apercevoir des ombres qui semblaient se battre. Je soupirais devant ce spectacle désolant, dénué d’intelligence. Mon regard se posa alors droit devant moi. On pouvait voir les montagnes rougies par la lumière qui s'éteiganit pour laisser place à une nuit noire. Le vent était d'une chaleu étouffante par certaines brises et frais par d'autres. Je continuais de balader mes yeux sur le territoire de mon Père. Le Styx, gorgé d’âmes, était calme et silencieux. Après avoir marché encore une bonne centaine de mètres le long de la rivière, je m’arrêtais devant une chose extraordinaire. De l’autre côté de l’eau, dans ce paysage désolé, se tenait un arbre. Il était plus petit que moi, mais luttait déjà pour offrir ses plus beaux fruits. Je déployais mes ailes et volais pour l’atteindre. Je caressai une feuille avant de cueillir une figue, en prenant soin de ne pas casser la branche si fragile. Je finis par m’asseoir sur un haut rocher.

Je mangeais tranquillement mon fruit regardant à droite et à gauche. Je vis alors Rivendell sortir du château. Je pensais qu’Elle achèverait sa ballade avec Sixtine avant de me rejoindre. Je mordis une dernière fois dans la figue et me lécha les doigts. J’attendis qu’Elle me rejoigne. J’étais descendu de mon rocher, mais j’étais resté de l’autre côté du Styx.

[ Ben oui tien Riven de ton cœur hein x'''D ]


J'arrivais alors en contre-bas des balcons. La forêt qui abritait les autres démons s'étendait plus loin. J'avais la main sur le cadre de la porte, enfin... La brise était enfaite toujours aussi étouffante que dans les couloirs. Mais elle sentais moins le renfermé. Et bien plus la cendre. Je frissonnais à cette horrible odeur qui me torturais les narines. J'éternuais soudainement perdant légèrement l'équilibre. Puis me relevant en me passant le doigt sous le nez, j'avais aperçus Keyri de l'autre coté du fleuve mystique. Je me dirigeais vers le-dit Styx, sans trop s'approcher du bord, je voyais les âmes s'écouler paisiblement sans bruit. Hommes femmes, de toutes races... Je reconnaissais les elfes, à cause de nos grandes oreilles. Ils étaient tous d'une incroyable beauté et semblaient tous si paisible. Puis je relevais la tête et regardais Keyri entrain de se lécher les doigts. Malgré que je n'avais pas l'humeur à rire, je lui déclarais sur un ton amusé.

Je ne répondis pas tout de suite à ses mots, me contentant de la regarder. Je souris enfin, au bout de quelques secondes. Je jetai un coup d’œil aux âmes se traînant dans le fleuve et déploya mes ailes pour rejoindre l’Elfe de l’autre côté du Styx. Je fus prit alors d’un sentiment que je n’avais jamais ressentis. Je ne savais pas ce que c’était, mais je laissais faire mon instinct. Je m’approchais alors de Riven et la serra tendrement dans mes bras. Je ne comprenais, moi-même, pas ce que je faisais. Je desserrais mon étreinte, laissant mes mains sur les bars de l’Elfe. Je la regardais dans les yeux, sans prononcer un mot. Je rapprochais lentement mon visage du sien, essayant de décrypter une réaction. Je collai alors mes lèvres au sienne pour un déposer un baiser furtif. Ce dernier était comme pour demander une permission. Ne Lui laissant que peu d temps pour réagir, je l’embrassai de nouveau, mais de façon plus sérieux, plus franche. Je ne voulais pas la brusquer.

Je réalisais enfin ce que j’avais fait en détachant mon visage du sien et en laissant retomber mes bras le long de mon corps. D’accord ce n’était pas la première que nos lèvres se caressaient, mais jamais de cette façon. Mes yeux se noyaient toujours dans les siens, quand je décidais enfin de parler.

« Tu es venue vite. Tu ne voulais pas rester avec Sixtine ? Je croyais que tu voulais La voir… »

Je sortis une figue que j’avais glissé dans ma poche et lui tendit. Je ne savais pas si Elle aimait ce fruit. Je ne savais rien d’Elle. Tout ce dont j’étais sûr, c’était que je voulais qu’Elle reste avec moi. Je fis volte-face, en direction de la Forêt. Je me retournais pour faire signe à Rivendell de me suivre.

« Viens, on va faire un tour à la lisière de la Forêt. Toi qui voulais tant te mesurer aux Démons des Enfers, on va aller voir les plus coriaces. »

Je le tendais une main, attendant patiemment qu’Elle daigne la prendre. J’espérais qu’Elle ne refuserait et qu’Elle glisserait sa main dans la mienne…

[ Tout bidon tout pourrit, mal de crâne en prime =D D'zolée Key]


Il était de l'autre coté et ne bougeais pas. Souriait-il ? J'en avais la forte impression. Se fichait-il de moi ? Il s'envolât gracieusement se posant devant moi. L'étreinte. Son corps chaud et rassurant se serra contre le mien. Je pensais que j'étais dans un rêve. Mon Paradis en Enfers. Pendants qu'il m'étreignait, j'avais mis mes mains sur le collier, je me laissais ensuite envoutée par l'odeur si particulière de Ce démon. Puis il s'approcha de moi, m'embrassa, je n'avais pas résisté, j'avais tellement savouré. Il m'embrassa alors plus sérieusement cette fois, j'entourais alors mes bras autour de son cou, me mettant sur la pointe des pieds continuant de plus belle. Il s'arrêta alors que j'en voulais plus...


Il me tendis une figue, une petite figue bien mure, d'une odeur appétissante , de couleur parfaite, une belle forme. Cette figue était a son image. Je la prenais doucement et Keyri se retourna aussitôt. Je posais alors la figue à terre. Je la reprendrais a mon retour, qui prendrais un fruit à terre? Cela n'est pas vraiment prudent... Il s'adressa encore une fois à moi, mais quelle mouche l'avait piqué? Aussi gentiment que la première fois. On ne pose pas deux fois cette question à une elfette. Taper sur du lourd, c'est comme une seconde passion.

Un sourire réapparu sur mes lèvres, carnassier cette fois-ci. Je m'approchais alors de lui, la robe virevoltais épousant parfaitement mes mouvements de jambes. Keyri me tendais la main, mais moi, je lui pris le bras. Je m'accrochais tendrement a son poignet et commença à avancer. Le cœur battant à la chamade, l'envie de me battre commençait à prendre le dessus.

Je ne m’attendais pas à ce que Rivendell prenne mon bras. Je sentis une légère pression s’exercé sur mon poignet. Je le regardai alors quelques secondes avant de continuer ma marche vers la forêt.

Arrivé près des arbres, je vis plusieurs démons s’approcher de nous.

« Regarde là-bas, Lobbs ! De quoi manger un peu. »

Pour seul réponse, son compagnon rie bêtement et se mit à courir dans notre direction. Ils furent rejoints par un autre monstre assoiffé de chaire. Tous trois arrivés à notre hauteur, je retins le bras de Riven pour les laisser nous encerclés tranquillement.

« Pauvres p’tits z’amoureux sans défense ! »

Apparemment, ils ne savaient pas que j’étais le Prince des Enfers. Je regardais le plus coriace des trois. Je laisserais les deux à mon Elfe et me chargerait de celui-ci. Je poussais alors gentiment Rivendell derrière moi et laissait Belzébuth sortir de mon corps. Ce n’était pas moi qui voulait me battre, mais Lui. Un vent puissant couchait l’herbe autour de moi, mes ailes se déployaient. Au bout de quelques secondes, ma chimère flottait au-dessus de moi. Elle vint se poser dos à ma vue.

« Merci Keyri. »

Sur ces derniers mots, elle se chargea du démon, maintenant terrorisé. Une fois le travail achevé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle prit son envol pour aller au cœur de la forêt.

Je me retournais pour voir où en était Riven, l’aider au cas où.

Nous marchions alors en direction de la lisière, quand deux stupides démons semblaient se ficher de nous. L'un des deux riait, l'autre nous fixais. Je me détachais de Keyri, et dirigeais ma main vers ma dague lorsque sa main a lui me stoppa et me poussa légèrement en arrière tout en fixant l'un des trois démons. Je soupirais d'exaspération quand la chimère de Key apparue au dessus de lui. Je ne la voyais pas, mais sentais clairement sa présence. Cela va être, je pense asse intéressant... Le machin précédemment enfermer dans mon "maitre" se chargea du premier démon. Je fermais les yeux en baissant la tête, un petit sourire aux lèvres... J'attrapais maintenant la première dague, Dil* . Je la tirais doucement du fourreau, soulevant alors légèrement ma robe. Cela laissait apparaitre ma cicatrice. (En gros c'est la droite) Le sang perlait doucement sur la poignée et coulait entre les incrustations. Je m'approchais du premier démon, lentement sans bruit. M'arrêtant à a quelques pas de celui-ci, je l'entendais "grogner". Excitation ? Envie de sang?... Peu m'importait enfaite. Il allait finir comme son congénère... Il marmonna quelques mots, pour ensuite lâcher un petit rire. Je tendis ma dague en sa direction, avançant légèrement, et tout en levant la tête je continuais de marcher. Il reculais en conséquence. Les goutes de sang tombaient maintenant sur l'herbe. Le grossier personnage semblait les regarder, il se mordait aussi la lèvre... J'attrapais maintenant Athar*², ma seconde dague. Sans la retirer entièrement de son fourreau. Je me tournais d'un demi pas, après m'être arrêtée et lui lança Athar dans l'épaule. Baissant mon bras droit, je fis un autre tour pour ensuite tenter de lui lancer, mais, ma prise était moins bonne que je ne le pensais. En la lançant, j'eus l'impression que je la lâchais pathétiquement au sol. Le regardant tomber, je laissait rechaper un petit bruit. C'est alors qu'il me "chargea", j'esquivai sur le coter, passant alors derrière lui et attrapant tant bien que mal Dil qui était a terre. Je me mis a courir tout droit. Les rubans dorés entourèrent mes bras, je fis apparaitre un gros aigle pour enfin sauter sur son dos. Je lui fit faire demi tours, le bruits stridents de son cri, se mêlant au son de mon rire. Je restais en l'air, en vol stationnaire. Le démon retira Athar de son épaule et la jeta violemment a terre. Je m'arrêtais alors de rire.



J'étais outrée ! Comment avait-il pu lancer Athar de cette manière? Il va me le payer. Je porte énormément d'importances à ces deux objets. Je fis repartir mon Aigle, furieuse volant vers lui à une bonne vitesse. Il ne bougeait plus... Il me regardait fixement et, au moment où je passais au dessus de sa tête, il attrapa mon pied, me tirant de ce qui semblait être de toutes ces forces, le contact de sa main et de l'aigle lui brula une partie du bras. Je me retournais tant bien que mal pour lui enfoncer ma dague dans le cous. J'étais alors à terre, attrapant rapidement Athar je lui enfonçais à l'opposé de Dil. Le démon remuais dans tous les sens, il essayait de me frapper, ce qu'il eu fait deux ou trois fois, je bloquais tant bien que mal les puissants coups de cette affreuse créature. Quand il commençais a flancher, je couru en sa direction, je levais les bras en sa direction, il essaya de m'enfoncer sa ridicule et grossière lame. Je passais entre ses jambes pour rapidement me mettre dans son dos et attraper les deux dagues. Retirant Dil et enfonçant de plus belle Athar, je replantais dans sa tête cette fois, ma fidèle Dil. Il continuais a avancer, tremblant, avant de s'écrouler aux pieds de Keyri. J'essuyais le sang de mon visage, soufflant comme un bœuf. Cela faisait longtemps que je n'avait pas combattus...

[*Dil = Amour
*²Athar = Père ]

Je regardais Rivendell s’acharner sur l’un des démons. J’étais assez étonné de voir ce spectacle. Je ne m’y attendais pas du tout… C’est vrai. Comment un petit être comme ça pouvait tuer de cette façon ? En faisant autant de sang. Malgré le fait que je m’étais déjà battu sur des champs de bataille, j’en avais vu de plus morbide comme fin, mais venant d’un elfe toute bleu ! Je ne pus retenir un sourcil qui se leva en voyant le démon s’avancer vers moi. il s’écroula pitoyablement de tout son long à mes pieds.

Je levai alors les yeux vers Riven. Elle était essoufflée, se tenant devant moi. Je m’approchais d4elle, prit sa main et, posant délicatement mes doigts sur sa plaie, je la soignais. Je fis de même pour toutes les autres blessures que je vis. Je déposais un baiser sur ses lèvres.

Je le stoppai net, me retournant en saisissant une dague de l’autre main de mon elfe. Je l’envoyais en plein dans le mollet du démon qui tentait de fuir. Je remis mes yeux dans ceux de Rivendell.

« Désolé de l’avoir prit sans ton autorisation. C’est plus simple à lancer qu’un katana. »

Je fis volte-face pour retourner auprès du démon qui enlevait la dague de sa jambe. Il la lança à terre. Je la pris calmement et l’accrocha tant bien que mal dans mon pantalon. Il ne fallait pas que ce monstre s’en aille. Il avait vu le pouvoir de Riven, cette découverte pouvait lui servir pour se racheter auprès de mon Père. C’était la dernière chose que je voulais…

Je m’envolais pour atterrir juste devant lui, les yeux clos, alors qu’il se dirigeait vers la forêt. Je pris mon arme. Son tintement sonna quand elle glissa le long du fourreau, la lame jouait avec les dernières lumières. J’ouvris alors les yeux, les mettant dans ceux pétrifié du démon. Je posais ma main gauche sur son épaule gauche. J’enfonçais alors ma lame, me rapprochant de lui, en la tournant sur elle-même. Il n’hurla même pas, seul un son, une suffocation sortit de sa gorge au contact de mon arme et à son retrait. C’était une mort silencieuse.

J’arrachais un bout du tissu que portait le mort et essuya mon katana dessus. Je fis de même avec la dague de mon Elfe. Je revins vers Elle, lui tendant sa dague, un air d’excuse toujours sur mon visage. Je pensais avec deviné qu’Elle y tenait tout particulièrement. Je me demandais si je pouvais l’embrasser ou si Elle me repousserait. Résultat : j’attendais sans rien faire, sans rien dire devant Elle, à quelques centimètres de son visage.

Rassuré de ne pas avoir fait une erreur en utilisant ses armes, je la regardais s’éloigner en direction du Styx. Je m’approchais d’Elle quand Elle fut allongée dans l’herbe, les yeux clos. Je fis de même juste à ses côtés. J’étais en appui sur mon bras gauche, tourné vers mon Elfe. Je passais mes doigts sur sa joue, les laissant glissés sur son cou, en caressant sa mâchoire. Quelle sorte de sentiments est-ce que j’avais pour Rivendell ? Je n’en avais pas la moindre idée.

Plutôt que de m’égarer dans mes pensées, je me concentrais sur l’admiration des courbes de l’Elfe. Je me penchais alors juste au-dessus d’Elle. Mon visage était à quelques centimètres du sien, mes doigts caressaient ses lèvres. Je posais ma main de l’autre côté de son corps. J’étais à présent en appui sur mes deux bras, mon corps presque en totalité au-dessus du sien.

Je posais mes lèvres sur les siennes. De ma langue, je demandais l’ouverture de sa bouche. Je l’embrassais langoureusement. Une de mes mains, lâchant son appui, vint caresser sa hanche avant de descendre sur sa cuisse. Je décollais mes lèvres des siennes et, plongeant mon regard dans ses yeux, j’attendis qu’Elle réagisse à mes actes…

J'étais ravie, il était revenu au-près de moi. Je pensais l'avoir rien que pour moi... Il m'embrassait et je me laissais faire. Pourquoi résister alors que ce fut la chose que je voulais le plus. Même si son corps ne touchait pas le mien, je sentais une forte chaleur émaner du séduisant démon. Mes doigts agrippés dans l’herbe, me rappelais de ne pas lui "sauter" dessus… Je résistait à la tentation de m’offrir à lui, c’était horrible de lui résister. Mais pas ici, pas maintenant… J’arrêtais doucement de l’embrasser pour ensuite de mon bras s’accrocher a son cou. Ma bouche était enfin à niveau de son oreille.

« Pas maintenant… » Lui susurrais-je tendrement.

Je me laissait tomber de nouveaux, lâchant l’emprise autour de son cou. Je tournais mon regard en direction de la porte. Mes doigts lui caressaient la joue, descendant vers le menton puis vers le cou. J’attendais qu’il se retire.

[J’ai du refaire de tête mon poste, je crois que c’est toi qui a la feuille.]

Il est vrai que l’impulsivité dont j’avais fait preuve en me comportant ainsi avec Rivendell était assez surprenante. Ce n’était pas du tout dans mes habitudes. Je n’agissais jamais de la sorte en temps normal. C’était peut-être le fait que je ne sache pas ce que j’éprouvais pour cette Elfe qui me rendait comme ça.

Dans tous les cas, elle m’avait repoussé. C’était pour moi, comme un échec dans notre relation. Il fallait alors tout recommencer du début, tout reprendre à zéro. Elle était donc pour moi une étrangère. Je L’observais, pendant qu’Elle, Elle regardait la porte du Château. Je me relevais et m’éloignais de quelques mètres d’Elle.

Je Lui tournais le dos, m’envolais au-dessus du Styx et vint me poser à côté de l’arbre. Je cueillis un fruit et le mangea, tandis que je retournais sur l’autre bord du fleuve. Je n’accordai aucun regard à Riven. Je commençais à me diriger vers la propriété de mon cher Père.

Elle était humaine après tout… Elle était donc libre de faire ses propres choix, d’avoir ses propres envies et pulsions… Je ne devais pas La considérer comme une étrangère pour « ça ». C’était, certes, la première fois que je me faisais… jeter et je ne savais pas comment réagir. Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de faire dans ce cas-là.

Je sortis donc de mes pensées. Je me tournai pour me trouver en face d’Elle. Nous étions séparés de quelques pas.

« On rentre ? »

Un léger sourire éclairait mon visage. Mes yeux, blancs par l’absence de ma chimère, se noyaient dans les siens. Je m’avançais vers Elle. Arrivé à sa hauteur, je Lui pris la main et l’embrassais sur la commissure de ses lèvres.