Legend of Silvermarth
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 Retrouvailles (merveilleuses ?)

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Keyri Tharaz
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MessageSujet: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeSam 29 Déc - 22:41

Après cette soirée passée avec Rivendell, ma fatigue était passée. L’alcool que j’avais bu avait suffit à me requinquer. L’Elfe était partie dans la salle de bain et pour un certain temps. Je m’allongeais sur le lit, mes ailes positionnées sous mon corps. J’avais les yeux grand ouverts, je jouait avec le cordon de Riven et je repensais à tout ce que j’avais vécu ici, aux Enfers, dans cette pièce… J’avais comme une sensation de regret que ce ne soit ni Alkhmar, ni Shinta qui soit venu m’accueillir. Il est vrai que je ne leur avais pas envoyé de carte pour leur annoncer mon retour, mais tout de même ! En temps que Roi des Enfers, "papa" aurait pu savoir que quelqu’un attendait aux grandes portes !

Depuis que j’avais remis les pieds en ces lieux, l’impression que quelque chose en moi avait changée, se faisait de plus en plus pesante. Les comportements que j’avais cherché à dissimuler, voire à oublier, semblait resurgir. Je détestais me battre, mais tuer quelqu’un ne m’avait jamais dérangé. Ce n’était pas Belzébuth qui allait raller, alors que j’assouvissais ses besoins de sang en toute impunité ! Mon esprit pervers aussi commençait à me titiller… Ce devait être l’atmosphère qui régnait dans ces endroits sinistres qui me faisaient cet effet-là. Tous ces émotions passée faisaient surface. Il fallait que je me calme... Je ne voulais pas devenir ou redevenir un monstre assoifé de sang et de sexe !

Un long frisson me parcourut. Je me relevai, ôtant mon katana de son fourreau. J’admirais la lame, jouant avec les reflets de la lumière émanant des bougies. Je regardais autour de moi. Il n’y avait pas de danger, je pouvais baisser ma garde et poser mon arme. Malgré cela, je le mis à côté de mon lit, près de mon oreiller. Les courbatures dues au fait d’avoir porté Riven sur mon dos pendant tout le trajet commençaient à se faire sentir. J’étirais mes bras au-dessus de la tête et décontractais mon cou en faisait des cercles.

Pas un bruit ne perturbait le silence. J’entendis le garde ronchonner quelque chose. Je lui avais dit de ne laisser entrer personne. Finalement, ce fut de nouveau un silence. Mes yeux étaient rivés sur la porte. Mon bras se tendit vers ma lame. Je la saisis au moment où la poignée s’actionnait. Je me volatilisais, pour atterrir juste devant la porte, tendant la lame devant moi…


Dernière édition par le Dim 30 Déc - 21:04, édité 1 fois
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Alkhmar Tarhaz
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeDim 30 Déc - 0:05

J’étais fatigué. Je voyais très mal comment décrire autrement les sentiments qui me parcouraient actuellement. Folie destructrice, haine grandissante, mélancolie accablante.

Je n’étais pas bon. Rien en moi ne pouvait être accepté au paradis et dans le monde des anges, j’étais un démon. L’horreur et la souffrance coulaient dans mon sang. Mais … Stupidement, plus je jouais le rôle de la victime avec Sixtine, plus l’envie d’y croire devenait féroce. Plus l’envie de devenir… D’être… De penser… De croire… De croire que tout n’était pas écrit. Mais croire en quoi ? En qui ? En la maudite déesse de l’humaine ? Ou tout simplement… Ou tout simplement, croire dans l’humaine elle-même ?
Tristesse. Voilà exactement ce que je ressentais.

Le monde n’est pas tout noir, ou tout blanc, voilà ce qui fallait croire. Aux enfers, les démons n’étaient pas tous… Si, tous les démons étaient des monstres ! Mais moi… Pourquoi Sixtine me voyait elle différemment ? Je n’étais… Je faisais partie des démons des enfers. J’étais même le chef de cette bande d’empotée. A ma plus grande satisfaction, j’avais réussi à offrire a Keyri l’envie de ne pas être ce dont pourquoi il était né.
Keyri… Le voilà de retour.

Je me dirigeais sans m’en rendre compte vers les appartements royaux. Mais, évidement, pas les miens. Ma chambre trônait dans les cachots du château. Pour me protéger, disait on. M’enfermer et me surveiller semblait être des mots plus adéquats que ‘protéger’. Pas de fenêtre, pas de sortie, pas d’issue. Juste… Des murs, des murs, des murs. Et l’obscurité. Je détestais ma chambre. Bien que luxurieuse, elle ne valait rien à mes yeux. Pas plus qu’elle n’en valait aux autres. Les appartements royaux vers lesquels je me dirigeais étaient ceux de mes enfants. Alhezar, Keyri et Shinta. Même partis, personne n’avait vidé sa chambre. Elle était donc intacte. Et propre, par dessus le marché.

Enfin. J’allais passer dire le bonjour à mon très, très chère fils. De tous, Keyri était celui qui avait le plus attisé ma curiosité. Il était né avec un pouvoir immense : Belzébuth. Cette créature était un funeste présage. C’était un présage de mort. Dès sa naissance, je savais qu’il serait particulier. Tellement particulier. Puisque sa première victime fut sa propre mère. Lorsqu’il commençait tout juste à naître, les flammes de l’enfer se saisirent de lui, signant son pacte avec le seigneur des mouches, Belzébuth. Sa mère, brûlée à vif, aurait put être soignée. Mais je m’en fichais. J’avais l’enfant, quoi d’autre ? Je dis donc aux ‘médecins’, ou plutôt, aux démons charlatans se nommant eux même médecins par abus de pouvoir, d’en faire ce qu’ils voulaient. Sa vie ne m’intéressait plus. Ils la violèrent donc sans aucune once de pitié et la laissèrent dépérir. Ce n’était qu’une putain, payé pour être une esclave. Sa vie ne valait rien comparé à la mienne, ou encore, a celle de Keyri. Rien.

J’étais mauvais. C’était un fait. J’aimais tuer, et je détestais les autres. Je décidais de vie ou de mort sur n’importe qui, ainsi de la valeur qu’ont les âmes des autres. L’incommensurable et naïve bonté de Sixtine déteignait sur moi, en mal. Ca me rendait… Hésitant, et … Stupide ! Je me mis à rire, j’éclatai de rire. Un rire mauvais, qui se répercuta en échos à la surface lise des sombres couloirs. J’étais mauvais ! C’était ma véritable nature ! Mon rire s’intensifia, similaire à celui d’un fou. Oui, j’étais fou ! J’étais mauvais ! Quoi de plus réjouissant ? J’avais ma place ici, c’était sur. J’avais ma place aux enfers.

Enfin, me voilà devant la porte des appartements de mon fils. D’ailleurs, pas devant la porte, devant un garde devant la porte. Nuance. Je vois, mon fils aimait tellement les autres qu’il barricadait l’entrée. Enfin, le mot barricadait est un peu pousser vue le garde. Quoique, vue la corpulence dudit garde, c’était sur, je ne pouvais pas me glisser entre l’entrée et le bout de son ventre. J’étais soudain remplie d’un enthousiasme nouveau et d’une folle envie de tuer. Et j’étais devant un garde devant la porte. De plus, ledit grommela en me voyant, déchiré entre un ordre et ma magnificence. Mais il se reprit bien vite. Surtout lorsqu’il s’aperçut que je souriais. Ou alors, peut-être lorsqu’il s’aperçut que sa gorge était tachée de sang ? Et s’il était vraiment long d’esprit, c’est la douleur qui lui fit comprendre qu’il mourrait. Quoique, mon coup avait été si rapide que la mort avait dut arriver avant le l’ordre nerveux. Et puis, je m’en fichais. J’espérais qu’il avait un peu souffert, tout de même.

Bon. Je détestais entrer par la porte. Mais j’aurais tué le garde pour rien. J’allais ouvrir la porte. La main sur la poignée, je la désenclencha, elle s’ouvrit lentement. … Depuis quand avais-je des hésitations morales vis a vis de l’utilité de mes gestes précédent ?? Depuis… Sixtine. Celle là, j’allais essayer de la tuer dès que je pourrais ! J’allais entrée comme bon me semble et pas par la porte ! Surtout que je… Ahhh ! Keyri bougeait ! Ma vue fit une sorte de mise au point, ainsi mon regard traversait tous les murs. Mais je ne voyais que de vague forme, dans cette vue, je ne voyais que le flux magique des êtres. Celui de Keyri était particulier. Il était parfois normal, parfois rougeâtre. Celui du démon. Là il était normal. L’animal avait l’air très rassuré. Tellement qu’il avait son katana à la main. Je fis un sourire et ma vue redevint normal.

Je me téleporta donc. Quel magie ce pouvoir ! C’était de loin mon favoris ! Les autres étaient… euh… Moins bien. Celui là me servait tout le temps, et surtout dans les combats. C’était le mieux, c’était mon chouuu ! Ola ! J’étais tellement heureux d’être maléfique que je devenais complètement marteau. C’était l’euphorie diabolique. J’atterris assis sur le lit en tailleur. Souriant, décontracté… Tout moi, quoi. Je fis un sourire polis et annonça gaiement.


« Que fais tu avec ton épée ? Tu attendais quelqu’un ? Je ne dérange pas j’espère ? »


Je me teleporta encore une fois, arrivant juste derrière Keyri, bloquant la main qui tenait son katana avec la mienne. J’étais entre ses deux ailes. Mes mains passaient juste sous le tronc des ailes, et ma tête se posait sur son épaule. Enfin, bloquant… C’était un bien grand mot : J’avais juste posé délicatement, sans brutalité, ma main sur celle de Keyri. Souriant mauvaisement, je lui murmurais dans l’oreille ces paroles…


« Depuis tout ce temps, tu m’a manqué, mon fils… »


Puis je me reteleporta encore une fois, plus loin cette fois ci. Toujours derrière lui, espérant qu’il allait se retourner, j’aurais l’air stupide sinon à parler à un dos et a une paire d’ailes. La main qui s’était posée sur celle de Keyri était couverte du sang du garde. Je savais que Keyri détestait tuer. C’était le deuxième point qui le rendait différent et intéressant. Il était né démon, qui plus est avec ce pouvoir or du commun, et il ne voulait tuer. Keyri me captivait. C’était un personnage naïf, et remplie de rêve utopique. Comme Sixtine.
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Keyri Tharaz
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeDim 30 Déc - 0:49

La poignée ne bougea plus. Je sentis une présence dans mon dos. Je levais les yeux au ciel. Il lui était donc impossible de faire une entrée normale ?! J’entendis ces mots, mais ne les écoutai pas vraiment. Sa voix me glaça. Allez savoir pourquoi ! Je n’avais jamais eu peur de lui, mais à l’heure actuelle, je ne savais comment réagir face à Lui. Je le sentais se raprocher. J’avais toujours la même posture. Je devais paraître débile, à ne pas bouger comme ça, le bras en l’air portant mon épée pour combattre… le vide.

Je sentis la main de mon père se poser doucement sur la mienne. Je sortis de ma rêverie dans un sursaut. Mais pourquoi je réagissais comme ça ? Ca ne pouvait pas être l’alcool ! Ce n’était pas ce que j’avais bu qui pouvait me faire perdre le contrôle de moi-même. Quand il posa sa tête sur mon épaule, un long frisson parcourut mon échine. Je vis le sang sur sa main. Le doute que j’avais à propos du sort du gardien se révélait être bon. Le souffle de ses paroles au creux de mon oreille m’excita. Je détestais ça ! Ne pas savoir pourquoi je réagissais comme ça m’agaçait. Lorsqu’il se téléporta une nouvelle fois plus loin derrière moi, je soupirai. Je rangeai ma lame dans son fourreau. Avec un sourire mi-moqueur, mi-provocateur, j’époussetais l’épaule où il s’était appuyé.

Je fis volte-face et noya mes yeux dans les siens. Mon calme était revenu maintenant qu’il s’était éloigné et mes idées devenaient claires. Tous les mots qu’il avait prononcé ma revinrent.

« Vous ne dérangez jamais Père. Après tout, vous êtes ledit Roi des Enfers et ces lieux sont les vôtres. Vous pouvez aller où bon vous semble quand l’envie vous prend. Je n’attendais personne. Mais je suppose que votre venue n’a pas épargné mon garde, il faudra que j’en trouve un autre. »

J’allais enchaîner avec une remarque sanglante, mais je me retins. Tripotant la poignée de mon arme, je me rappelais qu’il ne fallait pas que je le provoque. J’étais venu ici pour retrouver Sixtine, avec comme excuse que je montrais ma « possession » à Alkhmar et que je revenais sur mes paroles d’adolescence.

Je ne répondis rien au reste de ces mots jetés en l’air. Je me voulais fort, je voulais me persuadé que ce qu’il avait dit était totalement faux… Je ne lui ai pas manqué, pas un seul jour. J’en suis sûr, j’en suis convaincu. C’est une beau-parleur, rien de plus ! Mais au fond de moi, je ne pouvais nier, que j’aurais voulu que ce soit vrai et sincère. Je mourais d’envie de lui dire. J’étais partagé entre l’envie de poser cette question qui me brûlait les lèvres et la sagesse de passer outre.

Mes yeux toujours plongés dans les siens, je fis quelques pas en avant. J’étais juste à quelques centimètres de son visage. Je pris une profonde inspiration discrète et lança :

« Je ne vous ai jamais manqué. Sinon, vous seriez venu à Silvermarth, vous m'auriez cherché, n’est-ce pas ?! »

Tant pis, pour le fait que je ne devais pas le provoquer. Je jouerai le rôle de l’enfant repenti plus tard, s’il en vaut la peine. j’avais tant de choses à lui dire, à lui reprocher, à lui expliquer, à lui apprendre…
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Hynaia Rivendell
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeDim 30 Déc - 21:58

Clouée sur place. Littéralement cloué sur place. Un baiser et, à peine après il me déshabillait ? Quel pervers ! Drôle, plaisant, mais pervers ! Je levais le sourcil, perplexe. Bégayant des sons stupides. Il m'a appelé Riven. Non mais ! Je fermais la porte, "furax" me déshabilla le plus rapidement possible, me glissa vite dans mon bain. Et me colla entièrement sur le fond de la baignoire, retenant ma respiration le plus longtemps possible. J'immergea la tête de l'eau au niveau du nez et, jouant avec l'eau, soufflant dessus pour que des bruits plus stupides les uns que les autres se fassent entendre. Puis prise d'une crise de fou rire, repensant aux gestes de Keyri, je bus la tasse. J'étais là dans mon bain, en train de tousser, mourrante de rire et agonisant, car je ne pouvais plus respirer. Ayant enfin parvenue à reprendre mon souffle et à arrêter de tousser, je me détendais paisiblement, les oreilles dans l'eau, ce qui me faisait entendre des sons sourds, venant de tout le château. Je manquais de peu de m'endormir, mais je bus une seconde fois la tasse. Me redressant pour éviter de me noyer, une seconde fois, j'attrapais le savon et sortis une de mes jambes de l'eau, la savonnant délicatement, puis la seconde, les bras... Cela devait faire des heures que j'étais dans le bain, l'eau commençait à refroidir. Et là, des voix, deux personnes parlant a voix basse. Ceci me fit boire la tasse une troisième fois. Décidément, les bains, ne sont pas mon truc. Mais doigts étaient fripés à cause de l'eau. Je déteste quand les doigts sont fripés à cause de l'eau. Mais je ne m'étais pas lavé les cheveux.. J'attrapais ensuite ce qui semblait être le shampoing et m'en mit délicatement sur les cheveux. Me frottant la tête pour retirer toute la crasse de cet endroits. Je me levais ensuite, utilisant le robinet pour me rincer les cheveux et le corps. Je sortis ensuite du bain, dégoulinente d'eau. J'éssorais mes cheveux de mes mains. Les passants deux ou trois fois pour qu'ils ne gouttent plus. J'entendais moins bien les voix désormais. Sans bruit, j'attrapais la serviette, me sécha le corps... et là...

*Oh oh, pas bon du tout...*

J'ai en effet oublier ma fichue robe qui n'est pas à moi... Quelle idiote! Enfin j'ai toujours ma tenue de cuir. On remet les sous vêtements... Le bas... Le haut et...

*Agaçant, mais charmant... Vraiment agaçant ! *

Et oui, monsieur a également mon lacet de corsage... Comme si, cela n'arrangeais les choses. S'il était là, je l'étriperai sur place. Puis une pensée me traversa l'esprit, un petit sourire pervers apparus sur mon visage.

*Vus comment c'était partit avant...*

Après cette pensée je ricanais bêtement, essayant de garder mes rires dans ma bouche. Mais cela ne résolvait pas le problème de ma tenue. S'il y avait un autre démon, je n'allais pas jouer la provocation de me montrer a moitié nue, avec une toute petite serviette en guise de haut. Je lâchais un gros soupir exaspéré, doublé d'un petit son d'exaspération intence lui aussi. Je m'approchais du lavabo, Entoura mon haut du corps avec la serviette, je m'approchais le visage du miroir, pour pouvoir regarder l'état de mon cou. La trace s'était légèrement estompé, mais le collier me faisait toujours un peu mal. Je me rinçais la bouche, après avoir avalé de l'eau pleine de sel de bain trois fois, j'avais un gout de fleure et de savon dans la bouche. Je remarquais que, j'avais laissé tomber une pique de mes fourreaux. Normalement pour nettoyer les incrustations argentés des dagues, mais là, elle serait utilisée pour m'attacher les cheveux. Je resserrai la serviette autour de ma poitrine et, décida d'ouvrir la porte doucement. Mais la traitresse, fit un boucan d'enfer. Ce qui était le cas de le dire... Paniqué, je refermais immédiatement la porte. J'étais fatigué. Alors je m'approchais de la beignoire, vidais l'eau, rinça le bord de celle-ci et apres avoir terminé, je m'asseyais dos au mur, sous le trous qu'avait fais Keyri avec tout l'amour qu'il porte en lui. Je restais là, la tête entre les genoux, les bras autour des jambes et passant mon pouce sur le molet.


Dernière édition par le Ven 11 Jan - 22:39, édité 1 fois
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Alkhmar Tarhaz
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeSam 5 Jan - 16:14

[Ton poste ne sert à rien Kro là … J’pense que tu comprends pas le principe des postes, t’aurais autant put le supprimer et le remettre après puisqu’il était bien, super bien meme, mais ta modification sert strictement à rien là: Encore si t’avais pas fait de bruit, ça aurait servit a rien, mais au moins ça aurait juste montré que tu reservais la place et que tu étais là. Mais Alkhmar est d’une insatiable curiosité, il va forcément venir voir le bruit, or tu dis que tu t’es endormis 20 minutes, ce qui sert a rien a cause du bruit de la porte << ‘ Pense aux autres personnages quand tu poste, Camille t'avais deja fait chié avec alors j'arrete XD Mais felicitation, il est super bien sinon *o* Et désolé mon post à moi est nul à chier XD]


Keyri était mignon comme tout. Comme un nouveau né tout juste sorti du berceau, complètement perdu dans le monde dans lequel il vivait. Il n’aimait pas les démons, et les humains avaient peurs de lui tant par son apparence que par ses gènes démoniaques. Et ne parlons pas des Anges, ils avaient les démons en horreurs, sans même chercher à comprendre si lesdits démons étaient réellement démoniaques dans ses gestes, où si ce n’était que dans leurs physiques. Les anges étaient stupides, croyants incarnés la beauté, leurs ames sont souvent plus salies que celles de simples humains.

Mais j’adorais le physique de Keyri. Cette force qui émanait de sa peau, cette fragilité qui se lisait dans ses yeux. Ses immenses yeux noirs, sans pupilles ou alors avec qu’une seule et immense pupille. Son teint légèrement halé, sa musculature fine et élancée. Et ses magnifiques ailes noires, noires comme le charbon, comme la couleur de mon cœur. Il avait tant changé depuis notre dernière rencontre, il était devenu plus grand, plus mature, plus… Viril. Quelque chose avait considérablement changé, et il était maintenant aussi beau qu’une rose.

Je voulais goûter à ma fille, et voilà que je voulais maintenant violer mon fils. L’inceste était il aussi jouissif pour que je ne puisse m’en passer ou était-ce ce coté narcissique qui me faisait désirer ma propre chaire ? Qu’importe, je voulais. C’était l’essentiel.
Je sentis sa peau frissonner sous la mienne. Mais j’étais déjà partis. Je l’observa s’épousseter là où je venais tout juste de poser ma main. Décidément, il avait un humour difficile à comprendre. Mon regard septique se posa sur son épée, puis sur ses ailles. Et je devint admiratif. Qu’elle belle paire d’ailles ! Tiens… Mon esprit tordu me fit savoir que Keyri avait une autre paire, sans doute agréable a regarder. Hum hum… *Changement de sujet* Le voilà qui parlât, avec un ton posé mais quelque chose dans sa voix ou dans son attitude me laissait entendre qu’il était moqueur et surtout, qu’il sous-entendait des propos accusateurs. Je fis mine de ne pas avoir compris, clôturant ses flatteries d’un sourire.



« Oh le garde n’est pas une grosse perte. Tu as vu comment il était gros ?»



Je fis une mine horrifié avant de sourire. Je détestais la laideur. Enfin, Keyri ne pourrait sans doute pas comprendre cela. Toujours assis sur le lit, je le vis se rapprocher de moi. Posant mes deux mains sur mes pieds en tailleurs, je me balançais d’avant en arrière. Qu’allait -il me dire ? Une critique serait mal avisée tant l’envie de meurtre était puissante. Je savais me contenir mais j’avais des limites.
Quel bonheur, ces limites étaient l’excuse idéale ! A, pas de chance.
C’était un reproche.

Mon sourire disparus, mais revint au galop dans un sourire pervers et mauvais à souhait. Ma pupille se rétracta comme celles des serpents. L’ambiance elle-même sembla se tasser dans un coin de la pièce, terrorisée. Les murs retinrent leurs souffles. L’envie de sang, l’envie de meurtre, l’envie de cris et de hurlement devenait trop forte pour être contenue. C’est ‘petites’ crises, avec l’envie de voir un amoncellement de cadavre, étaient assez régulières. J’entendais dans ma tête une voix résonner : Tu es mauvais ! Tu es le pire !
Ouais, j’étais le pire …

Ma voix s’envola dans les airs tel le doux chuchotement de la mort avant qu’elle ne vous emporte, tel le mélodieux sifflement d’un serpent à sonnette. Froide, implacable.



« Non, effectivement. Tu ne m’as jamais manqué. Pour tout dire, je t’avais momentanément oublié, tu n’étais rien face à ta sœur. Tu fuis les problèmes constamment, lâche. Mais pour tout dire, je suis heureux de te revoir. Tu as changé, voyons voir si tu es toujours resté le même quant aux combats que tu perdais toujours. »



Je disparus. Pendant quelques minutes, je n’étais pas là. Mon pouvoir créait des portes de téleportation, et grâce à mon expérience, je savais comment faire pour disparaître instantanément et aussi, pour rester dans une de ses portes : Il suffisait de ne pas ouvrir de porte de sortis, je restais alors dans ce monde. Je voyais ce qui ce passais, mais je n’étais pas là. C’était juste comme un grand miroir. Or, le bruit de la porte de la salle de bain m’interpella. Avait-il un invité ? Ou est ce que, comme Shinta, avait-il ramené un cadeau de ses campagnes humaines ? Au quel cas je voulais voir si la possession était aussi intéressante que ne l’étais Sixtine. J’ouvris donc une entrée juste face à la porte, et apparus devant ladite porte de la salle de bain. Porte que j’ouvris sans même frapper. J’étais chez moi tout de même !

Le spectacle que j’y vis me laissa sans voix. Une fille bleu, de je ne sais qu’elle espèce, dans un habits très évoquant. Je la regarda un instant, d’un regards plat et septique, puis retourna dans la chambre, visiblement plus intéressé par la l’accoutrement de la fille que par la fille elle-même. Et j’avais de toute évidence déjà oublié les paroles prononcées un peu plus tôt. Lunatique, moi ? Nooooon, vous faites erreur !
Observant Keyri avec un regards interrogateur, je luis dis simplement.



« Je ne savais pas que ce genre de putain t’intéressait. T’es allé la chercher où ? Qu’est ce qu’elle sait faire ? »



Oui, mon esprit pervers avait sans doute mal compris la situation. Mais celle ci était tout de même très ambiguë…
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Keyri Tharaz
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeSam 5 Jan - 17:11

Les paroles d’Alkhmar auraient, habituellement, ricochées sur mon corps, sans jamais atteindre mon esprit, mon amour propre… Mais là, au fond de moi j’aurais aimé que les premiers mots de mon père soient sincères. Ce n’était pas le cas. Au lieu, de ça, ses paroles entrèrent dans ma tête, passèrent difficilement les parois de ma gorge et tombèrent, glacées, dans mon ventre. Quelle sensation horrible.

Pendant tout ce temps, j’avais observé mon père de haut en bas, avant de noyer mes yeux dans les siens. Je n’avais gardé aucun souvenir de Lui, comme ça. Enfaite, il avait de l’allure. Même dans une position aussi débile que celle qu’il avait prise, il restait un fort beau démon. Je levais un sourcil, pour moi-même, surpris. Qu’est-ce que je venais de m’imaginer ?! Je ne suis pas nette ! C’est mon… père. Je ne l’aime pas, je n’ai que du mépris pour Lui, je… Il est beau. Nan, mais nan ! Ressaisis-toi, t’es taré.

Alkhmar avait disparu et ne réapparut pas tout de suite. Il arrivait donc à mieux contrôler ses téléportassions, maintenant. Je me retournais, lâchant enfin mon arme. Je m’assis sur le lit, à l’endroit où se trouvait mon père quelques secondes auparavant. Je posais mes coudes sur mes genoux, appuyant mon visage sur mes mains. Un long soupir se fit entendre. J’attendais patiemment qu’il daigne réapparaître.

Je relevai la tête soudainement. Toutes mes vertèbres craquèrent sous la vitesse. Le bruit, si commun, de la porte de la salle d’eau. Je remarquais alors, pour la première fois, une robe sur une chaise. Rivendell avait du la sortir et la poser là pour la regarder. Elle l’avait oubliée. La réaction de mon cher « papa » ne se fit pas attendre. Il revint juste devant la porte et l’ouvrit d’un coup. Je me levai d’un bond. Il ne la tuera pas, je le savais, mais c’était un réflexe. Je me postais au milieu de la salle, attendant sa réflexion. Il revint enfin vers moi et m’interrogea du regard avant de dire, enfin, sa réflexion.

Je souris. Je le savais. Je m’y attendais. Je lui lançais un regard perçant. Les mêmes paroles que celles qui étaient passées dans mon esprit - pervers, peut-être – me revinrent. Je me ravisais alors de poser mes yeux sur mon père. Je fis volte-face et me dirigeai vers la grande fenêtre. Je n’avais pas perdu mon sourire pour autant. Je m’adossais au mur, juste à côté de la fenêtre. Je pouvais de nouveau le regarde, il était trop loi, pour que je « fantasme ».

« Ce n’est pas une « putain ». Et même si elle l’était, qu’est-ce que ça pourrait te faire ? Tu la mettrais dans ton lit. »

Je m’avançais vers Lui, espérant que mon esprit provocateur prendrait le dessus sur le pervers. Je souriais toujours. Je le fixais droit dans les yeux. Une chaleur plus intense s’échappait de mon corps. Je ne savais pas ce que c’était. Me disant que c’était peut-être Belzébuth qui s’impatientait, je n’y prêtais pas plus attention.

« Je l’ai trouvé sur les plaines de la mélancolie. Elle gisait, inerte. Elle m’a aidé, j’ai fait de même. Ensuite, j’en ai fait ma possession. Je suis revenu, fier, de te la montrer et voulant revenir sur mes paroles du jour de mon départ. Elle sait magner la lumière, mais elle ne contrôle pas encore son pouvoir. Il doit être immense, depuis le temps qu’elle s’entraîne, sans pour autant en être totalement maître. »

Mon sourire avait changé. Il se voulait triomphant, mais une pointe de charme s’y mêlait. Je ne pouvais pas contrôler ce second sentiment. Il persistait. J’eus un flash : je me voyais sautant au cou d’Alkhmar. Je ris doucement en allant refermer la porte de la salle de bain. Je jetais un coup d'oeil sur Riven, lourd de sous-entendu, essayant de lui faire comprendre que je voulais qu'elle reste ici. Je refermai la porte.

Je pointai la robe du doigt :

« Elle a du l'oublier et à revêtu ses sous-vêtements pour ne pas rester nue. »

Je retournais m’assoir sur le lit. Je regardais toujours mon père, un large sourire aux lèvres. C’était son caractère, qui avait déteint sur moi, qui reprenait le dessus. Je savais que ce que j’allais faire ne lui plairait peut-être pas, mais je tapotai la couche à mes cotés de ma main.
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Hynaia Rivendell
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeVen 11 Jan - 23:51

[ Sérieux manque d'inspi, mais madame veux que je poste alors voilà. J'ai pondu ce que j'ai pu. Sorry]

Maintenant j'étais une "Putain"... Et la prochaine fois? Je restais encore là dans la même position, toute recroquevillée sur moi même. Devant la porte, il y avait ce qui semblais-être le père de Keyri. Tout aussi beau mais relativement plus... Frétillant. Il semblais vivant comparé à mon "maître", comme quoi, les démons ont des attitudes autres que la neutralité ou alors des sentiments peu honorables... Je sentais alors le regard de Keyri se poser sur moi, je relevais juste asse la tête pour entrevoir son petit regard très lourd de sens. Mais de toutes façons, je ne comptais pas sortir d'ici avant que L'Autre soit parti. Keyri referma donc la porte un large sourire aux lèvres. J'avais déjà pris un bain, et trois risques de noyades, je ne risquerais pas d'y rester pour de bon. Les voix des deux consanguins étaient en partie étouffées par la porte et les larges murs. Je ne désirais absolument pas savoir ce qu'ils se racontaient.. Entendre deux "hommes" probablement déblatérer des imbécillités, grossièretés et allusions pires inhumaines à mon compte ou sur celui de qui que se soit d'autre ne me tente absolument pas. Enfin, je décidais de me lever, mon dos me faisait souffrir dans la position dans laquelle je m'étais assise. Je retirais la pique de mes cheveux et allais récupérer mon corset sans cordon. Je le passais et coinçais la broche dans les trous prévus pour le fil de cuir. Je m'assois alors sur le rebord de la baignoire. Mais comme il n'y a rien a faire dans ce "bled" pommé, je fis apparaître une belette, la faisait courir dans toute la pièce, puis la changeant en chat, puis en chien faisant grandir les animaux jusque faire un petit poney. Je le faisais galoper en cercle en repensant a mon enfance avec mes amis et le poney de Païkan. Certes nous nous connaissions depuis un bon moment, mais cela ne m'avais pas empêché de le tuer le sourire aux lèvres. Oui j'ai tué mon fiancé, le sourire aux lèvres. Et après? Maintenant j'ai un bon petit terrain de chasse à moi "toute seule". Mise a part Sixtine, la petite et sympathique vierge coincée, la Princesse que je n'ai jamais vue et les autres sous-démones probablement plus bêtes que mes spectres. Il n'est vraiment pas dans mes habitudes de juger des personnes mais dans le cas présent, l'ennui à raison de mes raisons. Je faisais donc galoper, trotter, tourner mon petit poney quand je claquais du doigt et celui-ci disparu en un instant. On dirais que je m'ennuyais à de mon nouveau maitre... Oui mais on ne dirais pas. Je m'ennuyais vraiment de lui. Pourquoi ? Je savais pas vraiment. Mais mieux vaut que je m'ennuie de lui pour ne pas me reprendre une "claque" comme celle de tout à l'heure. Il serai probablement mieux pour moi que je me calme un moment, pour mon confort de vie et aussi pour ma vie. Toujours est-il que le Père de Keyri, le Roi m'intrigue tout de même. Il à l'air vraiment intéressant... Mais celui-ci me traite de putain, ce qui signifie qu'il me considère comme une trainée. Mais peut-être pense-t-il que je reste avec Keyri juste pour le pouvoir ? M'enfin, peu importe. Je vais aller voir Sixtine.
Mes cheveux étaient totalement sec, je me dirigeais vers la petite table pres du lavabo. J'attrapais une brosse qui se trouvait dans un des rangements et me brossais les cheveux. Apres avoir finit, je reposais la brose à sa place, retirant les quelques cheveux restés dessus, et dessida d'ouvrir la porte. Je tournais délicatement la poignée, souleva légèrement la porte pour que les rivets ne grincent pas, et je me glissais doucement entre le cadre et la porte pour ne pas l'ouvrir de trop. J'attrapais vite la robe et l'enfila immédiatement. Il y avait là, Keyri, posé sur le lit qui semblais faire signe a son père de le rejoindre. Je m'approchais gracieusement de mon maitre sans prêter attention à L'Autre. Et me penchant sur son oreille.


"Je vous laisses seuls, je m'en vais voir Sixtine.."


Je lui dit ses mots tout doucement avant de lui embrasser tendrement la comissure des levres. Puis le regardais d'un air amusé. Puis me retournant pour sortir voir ma nouvelle amie, je regardais en direction de la porte, "snobant" le Roi. Oui, le "snobant" personellement je snoberais toute personne me traitant de "putain" sans vraiment savoir ce que fais ici où qui je suis... Mais ce n'est encore que mon avis. Je me dirigeais donc en direction de la porte, passant, frolant Alkhmar. Quand je suis passé a son niveau, je le regardais du coin de l'oeil, lui lançant un regard noir. J'avais tellement envie de le frapper, rien que d'y penser, de l'imaginer avec la trace de ma main sur le visage, me rendrais euphorique. Mais peut-être n'attends-il que cela ?.. Je ne m'y risquerais pas. Je vais retrouver Sixtne sans créer une scene que je pourais très franchement regreter. J'ouvrais alors les grandes portes d'entrée noires et les refermaient juste apres être passé dans le couloir.
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Alkhmar Tarhaz
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeSam 19 Jan - 21:30

J’étais toujours, comment dit on, … Encore très gamin dans ma tête. Malgré mon rang de roi, mon nom de « père » et mon style toujours hautain et fier, j’étais resté un gamin à cause de mon passé. Mais qu’importe, puisque j’incarnais la perfection même. Observant mon très cher fils se baladait vers la fenêtre, alors que je venais tout juste de lui parler, j’attendais qu’il daigne ouvrire la bouche. Lorsque enfin sa voix s’éleva dans l’atmosphère lourde et pesante, froide et perçante comme… Un reproche ?! J’avais deux hypothèses pour ce ton injustifié : Ou bien Keyri me voulait moi et était jaloux, ou bien alors il voulait la gamine bleutée et était jaloux aussi. Dans tous les cas, il était jaloux. C’était t’y pas mignon ça?
Je fis un sourire et m’avança vers lui. Qu’elle ironie, songeais-je, lui qui part un jour me désirait ardemment le lendemain. L’envie de parler me prit subitement, j’ouvris donc la bouche et commença à me justifier.



« Je vois que l’idée que tu t’es faite de moi est fausse. Je ne mets pas dans mon lit n’importe quoi, je ne n’y mets que des produits de choix. Navré de te l’apprendre, mais ta coquine n’en fait pas partis. Si ca peut te procurer un quelconque réconfort, j’ai une autre proie en ce moment…»


Je laissai ma voix en suspend avant de faire un sourire carnassier puis j’ajoutai



« Voir même deux… »


Je m’étais arrêté, et voilà qui c’était lui s’avançait désormais. Il souriait tout en soutenant mon regard. Décidément, il prenait bien ses aises depuis son retour. C’est vrai qu’il s’était considérablement embellit, ce n’était plus le gamin d’avant. Mais néanmoins, fils ou pas, canon ou pas, cela n’excusait en rien tous ces écarts de comportement. Il était temps de lui rapprendre qui était celui qui commandait ici. Le voilà qui entamait un monologue, style littéraire que je fuyais comme la peste et qui m’ennuyait au plus haut point. Je ne répondis rien, jugeant cela inutile, l’observant partir fermer la porte. Puis Keyri partit à nouveau vers le lit, et voilà qu’il tapotait la couchette comme si j’étais son gentil petit chien qui viendrait se blottir à ses côtés en jappant.

Que croyait-il donc ? Que j’allais obéir gentiment avec un sourire et en remuant la queue ? Mes muscles frétillèrent de colère et d’envie de sang. Ma gorge devint âpre, signe que je devais pour le nectar de vie de quelqu’un. Mais voilà que la gamine allait voir son cher maî-maître. Voilà qui était le véritable toutou de Keyri, cette chose bleuâtre. Pas moi. Elle s’approcha donc de lui et l’embrassa, en m’écartant entièrement de la scène. Elle essayait de me snober ? Que croyait donc que j’allais ressentire ? Tellement de gens faisaient mine de ne pas me voir, ayant peur qu’en un regard je les calcine sur place, que j’étais habitué à ce genre de comportement. Sans-doute plus qu’elle ne pouvait le croire. Et plus que je ne le souhaiterai… Mon regard se posa sur le sol, mes muscles se détendirent d’un coup et une lueur de tristesse passa dans mes yeux. Lueur qui disparu bien vite. Ca me passait au-dessus. …

Je sentis son sombre regard sur moi et répondit simplement par un sourire trop angélique pour être sincère. Puis elle disparue dans l’entrebâillement de la porte. Mon attention se focalisa alors entièrement sur mon cher fils. Cher fils qui avait gravement atteint mon honneur. Tout du moins, il avait fait un geste qui méritait une punition. Or, le lit, l’air provocateur de Keyri et l’envie urgente qui dévorait mon ventre me glissaient à l’oreille une idée brillante de punition. Une idée magnifique et splendide. Une idée de roi, une idée de moi à moi. Un rictus passa sur mon visage alors que tout mon corps se mettait à se mouvoir. Le réveil de tous ses muscles frétillants d’excitation, de toute cette puissance diabolique, provoqua dans mon attitude une impression féline. Plus précisément, à regarder ma démarche souple et élégante, qui était aussi tranchante et froide, on aurait dit que j’étais une machine de guerre. Car en vérité, je ne pouvais pas être qualifié juste avec ‘imposant’ et ‘roi’. J’étais bien plus que tout cela, j’étais une arme. Tout mon copr s était une arme. Sans doute la plus mortelle qui soit d’ailleurs.

Quoiqu’il en soit, me voilà qui arrivait devant le lit, la pupille dilatée à son paroxysme, ma raison n’était dictée plus que par mes pulsions. J’étais quelqu’un de très lunatique. Un simple pet de mouche, un simple rayon de soleil qui se balade sur ma peau sans permission, ou simplement une tâche sur la chaussure d’un de mes proches suffisait à me faire entrer dans une colère féroce. Il fallait que je tue pour que tout s’arrête. Ce n’était même pas lunatique le mot… Impulsif ? Enfin passons, me voilà qui m’approchai de Keyri un air si félin et si désireux sur le visage que cela m’impressionnais moi-même. Je désirais son sang, je désirai son corps, son intimité… Je désirai tout. L’envie de violence et l’envie de chaire me transformaient comme toujours.

Un incendie s’était déclenché un peu plus bas, au niveau de mon bas ventre. Sa flamme consuma tout mon être et mon corps devint flamboyant de désir.
Tout d’abord, je posai mon genou sur le lit, collé au corps de Keyri. Alors que mon autre jambe venait se poser de l’autre côté, l’emprisonnant dans l’antre de mes cuisses. Une main alla se poser sur le lit, pendant que l’autre se posa sur l’épaule de mon fils, le poussant tendrement à s’allonger sur le lit. Une fois qu’il fut allongé, je me ravança sur son torse en le caressant du bout des doigts. Arrivé à la poitrine, il lui lécha furtivement le téton et monta encore vers sa tête. Mon sourire s’accentua encore. Je me penchai sur son visage, tout en glissant ma main dans ses cheveux, l’autre posée sur le matelas. Seul mon coude me permettait de me tenir au-dessus de lui sans m’écraser sur lui. S’aurait été problématique, avouons-le. Etant de toute évidence nu, étant donné que la tenue d’Adam me ravissais toujours autant.
Va voix s’éleva alors, résonnant dans la pièce, veloutée et tendre. Comme la gorgée douce et veloutée du chocolat chaud.


« Depuis quand donnes-tu ainsi des ordres ? Et depuis quand devrais-je les suivre ? C’est à toi de m’obéir, n’inverse pas les rôles. Or, mon prochain ordre est… »


Ma tête se baissa et se rapprocha de la sienne tandis que ma voix baissait de volume, devenant tamisée.


« … De toujours rester ici désormais. »


Puis sans attendre et sans plus de cérémonie, je déposai mes lèvres sur les siennes. Ma langue demanda timidement l’accès. Etonnement, je ne voulais pas d’un viol aujourd’hui, mais d’une relation passionnée. Qu’il me griffe de plaisir, pas de défense. Qu’il hurle mon nom d’une tonalité vibrante de plaisir, pas de peur. Qu’il me morde de désir, retenant un cri étouffé de plaisir. Je voulais du plaisir, encore et encore.

Malgré mes efforts, rester stoïque devant Sixtine devenait insupportable. J’avais en ce moment même tellement besoin de chaire que peu m’importais la personne. L’incendie qui me dévorait le ventre allait être assouvi, et si maintenant cela ne marcherais pas, avec des menottes et la violence, ça marchera tout de même. Je voulais goûter à ce sanctuaire inviolé depuis tout ce temps. Je voulais désormais goûter à la chaire d’un puceau, à la chaire tendre et innocente. Je voulais goûter à la chaire de mon fils. Encore, encore ! Même si je voulais Sixtine pour son incroyable pouvoir, je voulais Keyri pour… L’avoir.

A califourchon sur lui, ma bouche sur la sienne, ma langue sur ses lèvres demandant accès, j’attendais une réaction de Keyri, mon très, très cher fils.
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Keyri Tharaz
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MessageSujet: Re: Retrouvailles (merveilleuses ?)   Retrouvailles (merveilleuses ?) Icon_minitimeDim 20 Jan - 17:01

Lorsque j’avais entendu Alkhmar déblatérer ses idées sur les prostituées à mettre dans un lit royal, je pensais à la démone qui m’avait mise au monde… Au moins, même en temps que trainée, elle avait un minimum de critère puisqu’elle avait plu à ce cher Roi des Enfers ! Mais la fin de sa phrase me peina pour cette pauvre Sixtine. Je n’entendis pas vraiment les derniers mots, en proie à un léger bouleversement quant à mes émotions et mes sentiments. Enfin, ne nous égarons pas…

Après avoir fait signe – comme à un chien – à mon père de venir près de moi, Rivendell fit irruption dans la pièce. Un soupir d’exaspération s’éleva dans la chambre. Elle murmura quelque chose à mon oreille. Chose à laquelle je ne prêtais aucune attention, bien trop occupé à observer Alkhmar. Même son baiser ne me surprit pas tant que ça… Après tout, je lui en avais fait un franc juste avant et l’avait à moitié déshabillée !

Elle quitta la pièce et je sentis que mon père m’observait avec encore plus d’atention. Il voulait quoi, au juste ?! Se rappeler de mes formes dans les moindres détails pour les dessiner de mémoire ?! Ne pas savoir ce qui pouvait bien se passer dans sa tête de taré-pervers-tueur m’inquiétait légèrement, je dois l’avouer. Je soutenais encore son regard quand il commençait à poser un genou sur le lit, frôlant mon corps. Je ne pu m’empêcher de suivre son autre genou du regard, bouche bée. Je devais avoir l’air un peu stupide. Mon corps frémit quand je sentis, sur mon épaule, se poser doucement sa main. Je refermai la bouche précipitamment, écarquillais légèrement les yeux, mais l’idée de me débattre ne me vint absolument pas à l’esprit.

Je me retrouvais donc allongé sur le lit, en totale soumission au Roi des Enfers, qui était à califourchon sur moi et nu, par la même occasion. Quelle position embarrassante ! Imaginez que quelqu’un rentre et nous voit ainsi. Quelle réputation j’aurais après : « A peine rentré, déjà sauté ! ». Il fallait que je réagisse !! Mais je fus coupé dans mon élan quand je sentis la langue de mon père sur mon torse. Je me mordis la lèvre. Je ne sais pas pourquoi, peut-être une sorte de rictus. Ca ne me ressemblait pas, ça ne pouvait pas être moi. Tout mes sentiments, mes émotions, mes envies, mes pulsions… Tout ce qui peut entraîner des faiblesses était toujours enfoui en moi et protégé par une armure d’indifférence ! Alors pourquoi est-ce que je faisais… ça, avec… Lui ?!

Sa voix résonna dans me tête. D’accord, si c’est ce qu’il veut, je ne lui donnerai plus jamais d’ordre ! Mais, au-secours, faite qu’il s’arrête !! Mon esprit appelait à l’aide, mais à cause de toutes ces années de « je m’en foutisme », mon corps ne pouvait peut-être plus exprimer la moindre chose. En tout cas, c’est ce que je pensais, car ma grande détresse spirituelle n’avait pas l’air d’atteindre mon père. Mon père… Si ça continuait comme c’était parti, mon sanctuaire inviolé allait être profané par Lui !

Son visage de rapprochait dangereusement du mien. Je sentis ses lèvres sur les miennes. C’était un contact chaud. Bizarrement, le baiser furtivement échangé avec l’Elfe m’avait paru plus… froid. Je n’eus pas le temps de faire plus de comparaison : je sentais que la langue de mon père exerçait une pression sur mes lèvres. Je serrais les dents. Il me prenait de cours, c’était le cas de le dire. Je ne savais pas comment réagir. Quelques minutes auparavant, je le désirais, mais maintenant… Dans cette position… Raaaa ! Mais c’est une vraie torture qu’il me fait subir, là !!

Je fermais les yeux, essayant d’y voir plus clair (ce qui risque d’être difficile, les yeux clos [je n’ai pas pu m’empêcher de faire cette remarque XD]) et de retrouver mon sang froid. Mon instinct ne m’avait jamais laissé vraiment tomber jusque-là, je décidais de lui faire encore une fois confiance et de me laisser guider.

C’est ainsi que j’entrouvris, quelque peu machinalement, la bouche, cédant le passage à celle mon cher « papa ». La torture dans mon esprit avait cessé. Il était vide désormais. Enfin empli de désir, d’envies et de pulsions. Envie de mon père… Cela me semblait bizarre, mais je ne pouvais pas réellement lutter, alors à quoi bon ! Mes mains, posées maladroitement sur le lit après la chute, ne savait que faire. Enfaite, tout mon être était maladroit… Les yeux toujours fermés, mes lèvres toujours celées à celles de mon père, nos langues s’étaient liées. Je laissais faire Alkhmar qui menait la danse. Je posais une main sur ses hanches, laissant la seconde caresser furtivement l’intérieur de sa cuisse.

Tous mes gestes étaient effectués avec une maladresse qui me faisait trembler. J’arrachais mes lèvres à celles de mon père, plongeant mes yeux dans les siens. Je ne savais pas vraiment s’y je pouvais me fier à son regard, mais il me rassurait, quelque part. Ma main, posée sur ses hanches, fit son chemin jusqu’à ses lèvres. Je frôlais son torse du bout des doigts au passage. Je caressais sa bouche, toujours du bout des doigts, les sourcils légèrement froncés par la curiosité. Je réalisais seulement à ce moment que nos fiertés se touchaient presque. Je voulus lever mon genou, comme pour me protéger, par réflexe. Mais la position dans laquelle était Alkhmar me gênait.

Maintenant que j’étais un peu moins sur la défensive, plus décontracté et conscient de se qui m’arrivais, mon bas-ventre commençait à s’échauffer. Il fallait l’admettre j’avais envie de mon père. Il était très… désirable dans cette position et dans cette tenue. J’allais me livrer entièrement à Lui.

Je continuai mes caresses sur sa cuisse et sur ses lèvres, attendant qu’il prenne une initiative, prêt à le suivre…
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