Legend of Silvermarth
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Alkhmar Tarhaz
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Alkhmar Tarhaz


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MessageSujet: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeVen 19 Oct - 20:59

Je m’étirai. De tout mon long, de toute ma force. Mes membres craquèrent de bonheur. J’embarquai dans mon élan le drap de soie rouge. Il vint avec moi, suivit mon geste comme s’il me caressait, comme s’il appréciait que je le caresse ainsi. Un sourire naissa sur mes lèvres. Quel bonheur !

Je me relevai, le drap semblait s’accrocher à moi, comme essayant de me retenir. Je fis un pas et il glissa de mon torse pour venir se déposer sur le sol dans un doux bruit de tissus qui vole. Mais il ne tomba pas a même le sol, non. Il tomba sur un tapis de cadavre, de sang et de membres quelconques. Moi je les écrasais. Ca ne me faisait rien. Ou plutôt, ça aurait dut me faire quelque chose ? Ils avaient joués leurs rôles, tous autant qu’ils étaient. Les esclaves m’avaient procurés du plaisir, en mourrant et en jouant avec moi. Mon regard dérivai sur un armure. A oui, lui, il l’avait sacrement mérité. Comment osait-il interrompre le roi lorsqu’il s’amusait ? Je changeais ma trajectoire vers le corps inerte du garde, qui croyant faire son boulot m’avais interrompus. On lui demande de garder la porte et de m’appeler quand des serviteurs ou autres viennent, pas quand l’orgasme vient. Sûrement l’avait il crut, le fou. Je souris, méchamment, et écrasais la tête du type avec mon pied. Le bruit de l’os qui craque, la chaleur du sang se répandant sous mon pied… Quel bonheur ! Je poussai un gémissement de plaisir.


Au bout de quelques secondes, je me retournai et repartis vers mon but premier : La commode. Je m’accoudai sur ladite commode puis j’ouvris une boîte a cigarette. J’en pris une, l’allumai. La voluptueuse fumée grimpa vers le plafond tendis qui je jetais au loin l’allumette. Je parcourus du regards la salle. Sans fenêtre, avec une porte menant aux couloirs du château et une autre a une salle de bain. Une prison. C’était atroce le sentiment d’enfermement que je ressentais. Pas de ciel, pas de fenêtre, pas d’air. Juste, la sombre nuit éternelle du Royaume des Enfers. L’horreur. L’excuse ? Un fenêtre peut se briser et être une porte au brigands. Mon œil. Je poussai un profond soupire d’agacement, et tira sur une cordelette qui pendouillait par là. Presque aussitôt, quelqu’un toqua a ma porte. J’allais ouvrir.

« Bonjour maître je… »


Il s’interrompit d’abord en me voyant totalement nu devant lui, appuyé sur la porte, la clope au bec. C’était un nouveau. Un jeune, un imbécile. Néanmoins, il était mignon. Je lui souris. Mais je remarquais que, stupeur passée, une autre était arrivé. Effectivement, il venait de voir derrière moi. Le bain de sang. Il bégaya trois mots proprement incompréhensibles. Je me baissai et pris son menton entre mes deux doigts, plantant mon regard chaleureux dans les yeux bleu du nouveau. Des yeux bleus, pour un démon ? Etrange. Je m’approchai, encore et encore, jusqu'à effleurer de mes lèvres les siennes. Il était paralysé. Je me mis à parler, de ma voix mélodieuse et sensuelle.


« Il va falloir tout nettoyer, ne rien oublier… »


Je l’embrassai et lui lécha la joue lentement.


« Evidement il faudra me faire le lit, et après tu t’occuperas de moi…»


Je souris et m’écarta. Il reprit lentement ses esprits. Il secoua la tête et s’inclina de tout son long.


« Il faut y aller maintenant… »


Murmurai-je. Il se redressa d’un bond et acquiesça puis il fonça dans ma chambre et commença a nettoyer. Je laissai échapper un petit rire. Un enfant. Un simple gamin. Parfait. Je fermai la porte, un sourire carnassier aux lèvres. J’en connaissais un qui ne finirait pas la nuit… Mon sourire disparus et j’allai finire ma cigarette sur un fauteuil dans un coin attendant que le cher garçon finisse son œuvre. Celui revint vers moi assez rapidement, couvert de sueur et de sang, me disant qu’il avait finit. Et effectivement, la pièce était nickelle. Je me redressai et ecrasai soigneusement mon mégot dans un cendrier prévu a cet effet.

« A moi maintenant ! »

Il rougit et détourna la tête en murmurant un ‘oui maître’. Il me suivit comme un petit chien a la salle de bain. Il fit couler un bain, et je me contentai de faire mon boulot : Plonger dans l’eau chaude. Et sans un autre appelle, je le tira par la manche et il tomba dans l’eau, a califourchon sur mon bassin. Il rougit de plus belle. Je me contentai de sourire, et je le prit dans mes bras. Il bégaya encore. C’était mignon. Mais agaçant. Mieux valait il qu’il arrête. Je le serra contre moi, léchant son cou, ma main glissant sous sa chemise désormais trempé. Il me stoppa. Je m’arrêtai et le regardai, lentement sans sourciller. Il tremblait le pauvre. Comment osait-il m’interrompre ? Il n’était crée que pour me servir ! Moi, et pas ses idées préconçues ! Je ne le tuerai pas celui la, je voudrai qu’il me serve encore, que je puisse écraser son pitoyable honneur. La main qui m’arrêtait tomba dans l’eau, et je souris. Je le déshabilla entièrement et frotta partout mon corps contre le sien. Il gémissait, essayant tant bien que mal de s’arrêter. Ses deux main le maintenaient hors de l’eau, tandis que je m’amusai avec son frêle corps. Une goutte de sang me tomba soudain sur la joue. Je levai la tête. Dis donc ! Il s’était mordu la lèvre afin de ne pas hurler de plaisir. Ca devait être sa première fois. Je remontai vers sa bouche, lécha le sang et l’embrassa. Ma langue le forçai à ouvrire la bouche. Il obéit. Brave bête. Je gouttai donc cette caverne encore inconnue, goûtant son palet, ses dents, jouant avec sa langue… Il semblait apprécier puisqu’il gémissait faiblement. Ma main descendit le long de son buste, cherchant l’objet de tous les désirs. Mes mains habiles savaient y faire, ce qui fit augmenter ses gémissements. Puis je m’arretai et me releva, manqua de le faire se casser la figure. Son intimité braissait l’air de toute sa hauteur. C’était cruel, certes, mais tellement amusant.

« Tu m’ennuies, je veux être seul »

Le pauvre ne comprenait rien. Il sortit de l’eau, prit ses vêtements. Je le poussai jusqu'à la sortie, le sourire aux lèvres. Puis je m’écrasa sur le lit. Je m’ennuiyai à mourir…


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Sixtine de Wessam
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeVen 19 Oct - 22:24

La porte grinça une nouvelle fois et une voix, jeune et innocente se fit faiblement entendre dans la pièce.

" Et qu'y a-t-il ici ?"

Sixtine ne savait pas où exactement elle avait mit les pieds mais il lui semblait que c'était de loin l'endroit le plus richement orné de tous les lieux qu'elle avait visité, peut-être un des appartements de Shinta ?
Le petit démon qui l'accompagnait et trottait derrière elle comme un petit chien était muet comme une tombe, un démon plus puissant lui ayant arraché la langue pour une histoire d'os avariés, cependant, avec son don empathique, Sixtine captait la moindre de ses émotions et arrivait donc à le comprendre en partie.
Lorsqu'elle avait ouvert la porte, la jeune fille avait ressenti l'anxiosité et la panique du démon qui cherchait visiblement à la retenir d'entrer.
Une chose était certaine, la chose où la personne qui se trouvait derrière la porte lui faisait une peur affreuse et il ne voulait pas qu'elle entre en contact avec lui.

Mais Sixtine était persévérente. Choisie par Shinta à peine un ou deux jours plus tôt pour la servir, être son jouet, sa possession, elle avait été terrorisée par la nouvelle vie qu'on luiassénait. Jeune fille presque aussi pure qu'un ange, Sixtine ne vivait que pour les autres, pour les aider, les soigner, comprendre leur douleur et apaiser leur souffrance. C'était visiblement cette pureté qui avait attiré Shinta à l'enlever du village dans lequel elle était venue apporter des couvertures aux mendiants.

A présent, profitant d'une absence de Shinta, elle s'était décidée à visiter le château. La présence de Makkura, l'espèce de loup énorme de Shinta la terrorrisait trop pour qu'elle reste dans la même pièce que lui.
N'importe quel autre humain se serrait immédiatement fait mettre en pièce par un démon en sortant des appartements de la princesse des Enfers mais Shinta avait donné à Sixtine un collier très spécial qui indiquait à tous qu'elle était sa possession, qu'elle appartenait corps et âme à Shinta et que si quelqu'un osait la toucher, il subirait sa colère. Elle était intouchable sauf probablement par les frères ou le père de la démone mais de toute façon, Shinta ne voulait pas qu'elle les rencontre. Elle devait probablement craindre qu'ils n'abîment le beau jouet qu'elle était devenue.

Le blanc était la couleur de prédilection de Sixtine, elle n'avait jamais porté une autre couleur hormis le soir où elle avait dû enfiler une nuisette de Shinta. Fort heureusement, aujourd'hui elle portait encore sa robe blanche et aussi douce à la vue qu'au touché.
Inconsciente, elle entra dans la pièce malgré les protestations du petit démon mais fut forcée de s'arrêter lorsque le léger voile de sa robe se prit dans une irégularité de la porte de bois. Elle se baissa donc pour décrocher le voile sans l'abîmer et se releva finalement tout en sentant une petite douleur au bas du dos, là où elle s'était coupée la veille. La plaie cicatrisait vite mais il arrivait encore qu'elle s'ouvre et ce n'était jamais très agréable.

LEvant les yeux, elle contempla pour la première fois la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle la trouva très sombre, sans fenêtre, sans rien pour éclaircir toute cette noirceur. Elle remarqua la commode, les tapis et ce ne fut qu'en dernier lieu qu'elle apperçu le lit, immense, avec des draps qui donnaient envie de s'emmitoufler dedans. Ce ne fut qu'en dernier lieu qu'elle s'apperçu de la présence d'une personne dans ce lit. Elle ne savait absolument pas de qui il s'agissait, elle n'avait aucune connaissance en ce qui concernait les Enfers mais elle se doutait bien qu'il s'agissait d'un personnage important.

Mais, chose qui la choqua le plus, l'individu semblait entièrement nu. Sixtine baissa immédiatement les yeux par reflexe alors que le rouge lui montait aux joues. Vierge de toute connaissance amoureuse, elle se sentait toujours atrocement gênée dans ce genre de situation, lorsque, par hasard elle avait surprit un gentilhomme avec une servante de Silvermarth.
La gêne, son malaise et sa peur étaient des sentiments qu'elle ressentait à une très forte ampleur, si forte que son don d'empathie le communiqua instantanément aux occupants de la pièce.
Sixtine maitrisait peu son don et il avait l'habitude de lui faire ressentir des choses qu'elle ne voulait pas spécialement connaître mais également de transmettre ses propres émotions aux autres ce qui était parfois gênant.

Jeune fille effrayée, entourée toute sa vie d'amour et d'affection, protégée de tous les dangers par ses parents qu'elle chérissait plus que tout au monde, elle n'avait jamais connue cette vie de débauche qui semblait avoir lieu aux Enfers.
Quoiqu'il en soit, elle se rendit compte que la personne ne pouvait pas savoir qui elle était puisqu'elle était la "protégée" de Shinta, arrivée discrètement la veille et dont la démone avait cherché à cacher la présence à sa famille pour le moment.


" Oh...je...je vous prie de m'excuser...je ne faisais que...visiter...je vais partir tout de suite."

Déjà la jeune fille reculait légèrement vers la sortie, ne cherchant surtout pas à croiser le regard du démon dont elle n'avait vu que le corps. Le petit démon muet la tirait par le derrière de la robe et elle ressentait toute la panique qu'il ressentait. Il éfectuait quelques courbettes en direction du lit, d'un air absolument apeuré.
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Alkhmar Tarhaz
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeVen 19 Oct - 23:51

Alors que j’étais entrain de m’endormir, j’entendis la porte s’ouvrire. J’ouvrit un œil et le posa sur la porte en me redressant. Qui cela pouvait il bien être ? Mes enfants ? Non, ça ne pouvait pas être eux. Du moins, mieux l’espérai je pour leur survie. Une douce voix se fit entendre. Non décidément, je ne connaissais pas la personne qui entrait dans mes appartements. Mais la voix avait quelque chose de… Plaisant. Je souris et fermai les yeux. Je m’étirai comme un félin et rouvrit mes yeux a fin de contempler la personne qui osait me déranger.

Je fut tout simplement surprit. La personne en question était une humaine. Une magnifique humaine. Habillé de blanc, signe d’une pureté évidente. Cette pureté justement avait quelque chose de terriblement attirant. Je remarquai le collier. Ainsi, Shinta avait une magnifique esclave et elle ne me la présentait même pas ? Ce n’est pas grave, je commencerai les présentations par moi même… Je souris, de mon habituel sourire carnassier qui s’effaça bien vite pour en laisser un plein de chaleur et de tendresse. Ce qui s’accordait parfaitement avec mes yeux dorés chaleureux. Mon piége, mon appât. Enfin, la nouvelle se baissa et se redressa, semblant décoincer sa longue tunique blanche. Elle détailla la pièce du regards, et après un temps qui me sembla trééés longs, elle me remarqua enfin.

Sa réaction m’amusai. J’allais commencer a dire quelque chose lorsque je sentis en moi un sentiment complètement étranger. Qu’est ce que c’était ? La peur ? Et ce sentiment… De gêne ? Soudain, je me sentis terriblement mal a l’aise. Qu’est ce que c’était que ce bordel ? J’activai mon pouvoir, et lisant a travers son flux de magie, je ne tardai pas a remarquer que c’était la jeune fille qui me donnait ses sentiments. Malgré elle, je supposai. Néanmoins… Ce pouvoir m’attirai, comme un papillon autour de la lumière, je voulais l’explorer, explorer le cœur de cette humaine et ressentire tous ses sentiments. Je m’ennuyai tellement sans ça…

Je me redressa, comme hypnotisé. Sa voix m’atteint a peine. Après tout, je n’écoute jamais quand on me parle et ce n’est pas près de changer. Debout, je disparus en une fraction de seconde je me retrouvai derrière elle. Je l’enlaça sans chercher plus loin. Mon corps collé au sien, j’essayai de voir si le contact accentuait le transfert de sentiment, et aussi, ce qu’elle ressentait actuellement. Je voulais découvrire tout ce que je ne connaissais pas, et surtout, je voulais ressentire le plaisir de la première fois. Mais si elle était humaine, elle devait être sensible, et si elle était sensible, je ne pouvais pas la violer, de peur de ressentire sa peur. Non, je ne veux ressentire que son plaisir. Cumuler les deux, atteindre une autre partie de l’extase. Je souris, un sourire qui se perdit dans les cheveux de la jeune et pauvre humaine.

Ainsi soit donc fait. Je vais conquérir le cœur de cette humaine, m’approprier sa virginité ainsi que son cœur. Après je la rendrais à Shinta. Je me promis intérieurement de ne pas la blesser physiquement avec une envie de meurtre. C’était déjà pas mal de mon point de vue. Je commença a parler, de ma voix douce et tendre. Oui, tendre, pas sensuelle cette fois si. S’aurait été stupide de ma part.


« Qui es tu ? Tu n’est pas comme les autres, assoifés de sang… »

Je la tutoyai tout de suite afin d’installer une ambiance de confort.
Saperlipopette, une idée me traversa soudain l’esprit. Si elle me faisait ressentire ses sentiments malgré elle, sûrement l’inverse était-il vrai. Elle ressentira les miens. Je mens comme un chef, il faut juste que je contrôle mes émotions. Ca va être du gâteau, j’ai toujours fais ça. Je respira un grand coup et continua mon mensonge avec aisance, camouflant tous mes sentiments de son pouvoir.


« Pourquoi… pourquoi est ce que je ressens ce que tu ressens ? Quel est donc cette sensation ? Pourquoi est tu gênés ? Et surtout… Qui es tu ? »

Je me détachai d’elle afin de la rassurer. J’imaginai déjà la serrant dans mes bras, elle a son paroxysme et moi de même, cumulant les deux plaisirs… Ca risquait d’être une expérience inoubliable, mais… Ce n’était pas gagné d’avance. J’allai la jouer chaste, innocent et surtout, patient. A ça…
Ca n’était pas gagné d’avance.


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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeSam 20 Oct - 0:43

Sixitine croyait être enfin en sécurité. Il lui restait à peine deux pas à faire en reculant pour qu'elle atteigne le pas de la porte. Cependant, elle ne comprit pas exactement ce qui se passa mais toujoursest-il que le démon se retrouva brusquement derrière elle, la serrant contre elle, contre sa peau nu.

Ce simple contact avait quelque chose de particulièrement déplaisant et terrifiant. De la même façon qu'avec Shinta, Sixtine était apeurée comme un biche aux abois et son coeur battait violemment dans sa poitrine.
Cette peau, serrée contre la sienne, humide à cause du bain qu'il venait de prendre prenait, aux yeux de la jeune fille, des allures de cauchemards.
Décidément, elle aurait mieux fait de rester tranquilement avec Makkura dans les appartements de Shinta. Certes, elle se serait ennuyée mais en tout cas, elle aurait été en sécurité, loin de cet homme et de ses sentiments étranges qu'elle ne parvenait pas à décrypter.

C'était étrange d'ailleurs, elle ressentait ses émotions mais différemment que ce qu'elle avait eu l'habitude de ressentir. C'était des sentiments sous d'autres sentiments, bien plus difficile à analyser que ceux de Shinta, violents, passionés ou au contraire tendre et doux. Sixtine ne savait pas quoi penser du démon, elle ne savait qu'une chose, il fallait qu'elle s'éloigne de lui. Un instinct aussi ancestral que vital lui disait qu'elle aurait mieux fait de ne jamais le croiser.

Elle chercha à échapper à son étreinte mais elle n'était qu'une poupée de chiffon, un être aussi pur que vulnérable, incapable de se défendre autrement que par la bonté de son coeur. Toute fuite était inutile.
Il lui posait des question, lui demandait qui elle était. Il n'avait pas l'air méchant. Shinta se mettait en colère, criait, ordonnait, la forçait à se mettre nue devant elle, l'embrassait sur la bouche alors qu'elle trouvait ça proprement écoeurant mais lui...il avait une voix caressante, vibrante et chaude qui semblait l'hypnotiser. Cela n'apaisait cependant pas ses craintes et elle ne se sentit soulagée que lorsque le démon se détacha d'elle.

Inquiète, elle s'éloigna du démon, se mettant à une bonne distance de lui par précaution, cherchant à calmer les palpittements de son coeur et à reprendre ses esprits. Elle ne parvenait pas à le regarder en face, dans toute sa nudité, aussi resta-t-elle les yeux baissés au sol, contemplant ses propres sandales blanches.


" Je suis désolée pour les émotions que vous avez ressenties, c'est mon entière faute, veuillez me pardonner. Je ne contrôle pas mon don, je ressents et fais ressentir certaines émotions qui m'entourent...je...je m'en sevrais pour...aider les pauvres...à Silvermarth."

Elle s'arrêta tout en se demandant comment répondre à une question telle que "pourquoi êtes vous gênée ?" à une personne à qui il semblait tout naturel de se mettre à nu devant vous.


"Je...c'est à dire...ce n'est pas de la gêne, c'est juste...les corps nus...je n'ai pas...l'habitude. Je n'aime pas mon propre corps alors... je ne m'attarde pas sur celui des autres...pudeur oblige."

Oh oui, Sixtine avait honte de son corps, ne l'aimait pas. Elle le trouvait trop blanc, pale presque blaphane et se voir nu était quelque chose d'effrayant pour elle. Pourtant, Shinta lui avait dit être presque jalouse de son corps, cela voulait donc probablement dire qu'elle était bien faite ? LA jeune fille n'en savait rien, elle ne connaissait pas les critères qui déterminaient si une fille était bien ou non. Elle n'avait jamais cherché à savoir, elle avait toujours vécu avec la tête dans les nuages, rêveuse et peu encline aux choses de la vie.

" Je m'appelle Sixtine."

C'était un bon début à la question du "qui elle était" mais en réalité ça ne correspondait pas à grand chose. Un nom en dit génralement assez peu sur la personne et elle se crut forcer de continuer.

" Je suis d'une famille noble de Silvermarth...je devrais dire "j'étais"..."

Oui, à présent tout cela n'avait plus d'importance. Qu'était-elle ? Elle appartenait à Shinta mais que représentait-elle ? Un jouet ? une esclave ? un animal de compagnie ? une servante ? une poupée ? Elle ne le savait pas trop elle-même.

"... Shinta, la princesse des Enfers...je...je suis son obligée...son invitée ?...je ne devrais pas rester trop longtemps avec vous, elle se mettrait en colère et me punirait en blessant l'Ange, j'ai promit de ne pas lui désobéir...elle ne veut pas m'abîmer mais elle torture des démons ou des anges sous mes yeux et je ressens leur douleur et leur souffrance et je souffre avec eux, comme si j'étais eux...mon pouvoir est à double tranchant. je peux ressentir la joir, l'ivresse et tout le plaisir des autres mais également toute leurs blessures et...c'est extrêmement épuisant. Parfois je n'arrive même plus à savoir si c'est bien moi qui ressent ces émotions ou si elles appartiennent à quelqu'un d'autre."

Jamais il ne lui avait semblait qu'elle ai parlé aussi longtemps sans retenu avec quelqu'un depuis son arrivée en Enfer. A croire qu'elle se sentait un peu mieux avec le démon, il la mettait à l'aise, la gardait en confiance et elle se laissait aller même si une part de son coeur nourrissait toujours une peur angoissée et un doute sur ses intentions.


" J'appartiens à Shinta. Je ne veux pas qu'elle vous fasse du mal parce que vous m'avez adressé la parole, je devrais y aller et vous devriez faire mine de ne m'avoir jamais rencontré, je crois que vous seriez plus en sécurité si vous feigniait de ne rien savoir à mon sujet."

Sixtine ignorait complétement la hiérarchie démoniaque et encore moins la lignée de sang sur le trône ni les liens de parenté entre Shinta et le démon. La jeune fille jeta un rapide coup d'oeil vers la porte avant de lever les yeux vers le démon...se rendre compte qu'il était toujours nu et rebaisser rapidement les yeux au sol.
Elle aurait dû partir mais d'un autre côté, si elle s'en allait où irait-elle ? Elle devrait retourner chez Shinta et subir la présence de Makkura. Non !

Derrière la porte qui menait au couloir, il y avait toute la peur, toute la terreur qu'elle ressentait à propos du monde infernal. Ici, elle ressentiat presque la douceur de son "chez soi".
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Alkhmar Tarhaz
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeSam 20 Oct - 12:23

Je sentis sous moi, entre mes deux bras, le frêle corps de la jeune humaine tenter de s’échapper de mon étreinte. J’esquissai un sourire à ma propre intention. La sentir s’agiter sous moi c’était comme sentir un papillon ; Si frêle, si petit, si beau ; Se perdre dans mes mains. Avoir le pouvoir de le briser d’un clignement de cil, de décider de sa vie simplement avec mon esprit, ça avait quelque chose d’enivrant. J’avais envie d’écraser cette créature qui venait de se perdre dans mon antre. Mais je me retins, autant que je pus. Je resserrai mon étreinte, pensant la rassurer. Même si ça avait l’air de l’inquiéter plus qu’autre chose.

Si elle avait tant envie que je la lache, peut être cela était-il dû au fait qu’elle avait tout de même lu mes sentiments ? Certains étaient plus durs à cacher que d’autres. L’excitation, la curiosité, l’impatience et surtout, l’envie de meurtre, l’envie de sang. Je me contenai, autant que mon pauvre esprit pouvait contenir mes émotions éparses. J’étais plutôt fier de moi. Bon, maintenant, camoufler cela sous d’autres. J’essayai alors de devenir triste, compatissant, compréhensif. Dieu que c’était dur. Tiens, voilà que je me mets a jurer avec le nom de l’autre imbécile. Où va le monde, j’aimerais bien le savoir.

Bon, je la lâchai et j’essayai de voir comment elle réagirait. De toutes les manières, j’étais devant la porte et il n’y avait pas de fenêtre. Je dois dire, pour cette fois, c’était plutôt pas mal le fait d’être enfermé. Tiens d’ailleurs, si ils m’enfermaient, sûrement cela était-il dû au fait qu’il ne voulait pas risquer d’autres meurtres. Ah… Quel comble, un Roi enfermé. Mais je n’avais jamais voulu être Roi. Enfin… Un sentiment de véritable tristesse m’envahit. Infime, mais celui ici n’était pas joué. Etre enfermé… L’avais je vraiment mérité ? Ils allaient tous mourir, de toutes les manières, je les tuerai tous. Je commençai a m’énerver, ce qui était mauvais. Calme toi, calme toi. Je redressa la tête, un grand sourire sur le visage, et je commença l’écouter sans rien dire.

Donc j’avais vu juste. C’était elle qui m’avait fait ressentire, et surtout, elle ressentait mes sentiments. Heureusement pour moi que j’avais prévu le coup. Lorsqu’elle ce mit à bégayer, mettant cela sur le dos de ma nudité, je me mis a rire. Mon rire s’éleva dans la pièce. Un rire doux, qui n’avait rien de moqueur. Un rire si mélodieux qu’il sonnait comme le doux tintement d’une cloche de cristal. Je m’approchai du lit. Je tirai le drap de soie rouge et m’en fit une sorte de longue jupe. Suffisant pour cacher ce qui donnait cette mignonne couleur rouge à l’humaine. Elle n’aimait pas son corps ? Drôle d’excuse, aurait elle un corps criblé de cicatrices. Bah, je verrai bien.

Je m’excusai et la priai de continuer son récit, si cela avait été son attention. Lorsqu’elle évoqua les techniques de tortures de ma propre fille, ma bouche se fendit d’un sourire presque malgré moi, pour deux raisons. La première était que vu comment elle me parlait, elle ne devait sûrement pas savoir qui j’étais. Je lui ferai comprendre va. La seconde était que Shinta était vraiment doué question torture, mais elle ne faisait jamais durer assez longtemps. Ce qui me fit sourire. Ressentire la joie et l’ivresse ? A ça, tu vas ressentires tous ces sentiments, voir plus, ma petite, crois moi.

Et pour finir en beauté, ses dernières phrases me firent rigoler. Non, visiblement, elle ne savait pas qui j’étais. Je m’approchai d’elle, sans rien de menaçant. Juste, j’étai près d’elle, ainsi je n’avais pas besoin de parler fort. Ma voix naturelle était faible et mélodieuse, tout comme le chant des serpents. Je m’élança alors dans un récit.



« Ne t’inquiète pas pour moi, Shinta ne pourra rien me faire et même si elle se battait le plus sérieusement possible, elle ne pourrai même pas me toucher a son niveau actuel. Shinta est ma fille. »
Je souris et continua.
« Ton pouvoir a l’air intéressant, mais je te l’accorde que dans nos enfers cela ne doit pas être pratique. »


Alors que je parlai, une idée me traversa l’esprit. Plutôt que de camoufler mes sentiments, pourquoi ne pas dévier son pouvoir avec le mien ? Je tentai donc la déviation d’onde, et j’allai même plus loin, je créai une sorte de barrière autour de l’humaine. Ainsi elle ne ressentait plus mes émotions et je ne ressentais plus les siennes. Pour le moment, c’était expérimental. J’avais marqué une pause, je me repris et annonçai.

« Est-ce que tu sens une différence ? J’essaye de camoufler ton pouvoir, cela t’évitera les tortures infligées par ma fille. Tu pourras toujours lui dire que tu souffres, ainsi, tu ne la forceras pas a chercher une autre moyen de te blesser …. Oh, je viens de me rendre compte que je ne m’étais pas présenté. »

Je fis une révérence, plus un pirtouette, comme voulant prouver a quel point l'aristochratie était stupide, et en me redressant je déclarai


« Je m’appelle Alkhmar Tarhaz, je suis le Roi de ses humbles lieux. Si quoique ce soit te déplait, viens me voir. Si tu désires quoique ce soit, viens me voir. Si tu as peur, que tu cherches un endroit ou te cacher, viens dans ma chambre. Personne n’y rentre jamais, du moins je l’espere, et si quelqu’un rentre tu lui pourras lui dire que tu es la par ma volonté. Ainsi le monde te laissera en paix. Dans mon château, tu es sous ma responsabilité. Crois-moi, Shinta n’y pourra rien.
A toi de choisir maintenant. »


Mes grands yeux jaunes plongèrent dans ceux de l’humaine. Je lui fis un sourire chaleureux et attendis qu’elle réponde. Mais je vis obliger de répondre.


« Néanmoins, je ne peux te délivrer entièrement car c’est à Shinta qu’incombe cette tâche. Si elle ne le fait pas, je ne pourrais le faire. Mes pouvoirs sont largement limités dans ce monde. »
Je haussai les épaules
« On me met au pouvoir, puis on m’enferme dans cette pièce et je dois vivre dans tentatives d’assassinat au moins dix fois par jour. C’est épuisant, et je n’est même pas choisi. »


Evidement, je ne lui dit rien de la manière dont on m’avait donné le pouvoir. J’avais tué le vieux Roi a 10 ans, devenant ainsi roi. Personne ne m’avait rien dit au début, il m’avait attaqué en premier et il était si faible, si faible ! Je souris à cette pensée. Décidément, cette petite me faisait être tellement différent que ça me faisais du bien. Pour le moment, je ne m’ennuyai pas et j’étai de bonne humeur. Une chance.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeSam 20 Oct - 14:23

Le rire d'Alkhmar avait résonné dans la pièce mais étrangement, il ne semblait pas moqueur, pas méchant. C'était étrange d'ailleurs, comment pouvait-on rire sans se moquer ou sans trouver une situation drôle ? Sixtine était un peu perdue.
Le démon retourna près du lit pour cacher la nudité qui mettait la jeune fille tellement mal à l'aise.

Sixtine avait ressenti la colère qui l'avait envahi un court instant, elle pouvait facilement imaginer le sang bouillonant dans ses veines alors que des idées morbides lui venaient en esprit. Cela ne l'étonna pas, elle n'était pas en compagnie d'un ange mais bien un démon et elle aurait beau dire, la nature de ces derniers était bien de tuer et de faire le mal, il était donc tout à fait normal qu'il se mit en colère.

Pourtant, il semblait s'être calmé, maîtrisé. D'une certaine manière il était peut-être schizophrène, avec deux êtres en lui dont le bon côté régulait l'autre ?

Il se passa une chose que Sixtine n'avait pas prévu. Il se trouva pas un étrange hasard que le démon semblait se moquer complétement de la colère de Shinta. Il y avait là de quoi s'inquiéter car la jeune fille avait vu de quoi la démone était capable et si ce démon pensait pouvoir rivaliser avec elle c'est soit qu'il était arrogant, soit qu'il était fou ou alors suicidaire !
La révélation qu'il lui fit alors, lui exprimant clairement qu'il était le père de Shinta bouleversa Sixtine. Elle sentit l'air manquer à ses poumons et son coeur s'emballer dans sa poitrine. Pleine de crainte, elle recula encore, sans faire attention qu'elle s'avançait toujours un peu plus dans la pièce puisqu'elle était à l'opposée de la porte.
C'était une catastrophe ! La pire chose qui lui soit arrivée depuis son arrivée ici !

Shinta le lui avait dit. Elle ne devrait rencontrer ni ses frères ni son père, jamais ! C'était une interdiction infinie sous laquelle se profilait des menaces de mort ou de torture. Lorsque la démone l'apprendrait - et Sixtine était sûre que Shinta l'apprendrait car le démon muet qui était resté collé contre la porte allait sûrement lui faire un rapport - elle seerrait dans une colère monstrueuse, elle aurait besoin de passer ses nerfs sur quelqu'un, elle tuerait probablement des démons, voir pire, elle torturerait l'Ange jusqu'à ce que Sixtine s'évanouisse de souffrance, peut-êtr emême ne pourrait-elle pas se contrôler et la torturerait-elle elle-même. Oui, c'était bien la pire chose qui eut put lui arriver aux Enfers.
Elle avait désobéit à Shinta. Contre son gré certe, mais désobéit tout de même.

La panique que créait cette nouvelle situation paralysait presque la jeune fille. Elle sentait dons son cou, sa carotide pulser violemment, emportant rapidement le sang de ses veines jusqu'aux tempes. Le coeur battant bien plus fort que lorsqu'elle était entré dans les appartements d'Akhmar elle avait l'impression de pouvoir suivre toute la circulation du sang dans son corps.
Elle ne remarqua même pas que le démon avait neutralisé une partie de son pouvoir, trop complétement sous le choc de cette révélation dont la fin, elle en était sûre, serait assurément tragique pour elle et pour l'Ange.


" Vous êtes...?"

De se grands yeux violets humides de larmes retenues, elle fixait Alkhmar avec toute la détresse dont elle était capable. Heureusement que le démon venait de bloquer son pouvoir, sinon, il aurait sentit déferler en lui toute la vague de panique insipide que ressentait Sixtine. Tremblante, ses pensées se présentaient pêle-même dans da tête sans qu'elle puisse trouver un échappatoire.

" Oh, Par la Déesse Miséricordieuse ! vous êtes le Père de Shinta...c'est...c'est..."

Elle n'eut pas le temps d'acherver car déjà il se pliait en deux pour faire une courbette ridicule devant elle. D'ausi loin qu'elle s'en souvienne, personne ne s'était jamais incliné devant elle, en général, c'était elle qui faisait une grâcieuse révérence lorsqu'elle croisait au hasard d'un chemin un membre de la famille impériale ou une personne de rang supérieur au sien.


"...horrible !" acheva-t-elle difficilement.

Elle tomba à genoux sur le sol, les joues ruisselantes de larmes :


" C'est une catastrophe...je n'ai, je n'avais pas le droit !...Elle m'a interdit de vous parler, ou même de vous voir ! Elle ne voulait pas ! C'était...je crois...la première chose qu'elle m'ait formellement interdite de faire ! Et maintenant...oh elle tuera l'Ange c'est sûr ! Il mourra par ma faute !"

Oh pauvre Ange ! Shinta l'avit capturé avant elle et il avait été maltraité de toutes les façons possible. Shinta avait accordé à Sixtine de s'occuper de lui, de le soigner et de le nourrir mais si jamais elle lui désobéissait, c'est lui, pauvre âme qui souffrirait milles tourments et son don à elle lui transmettrait la douleur cruelle auquel il était soumit par sa faute. SA FAUTE !

" Je voulais...je voulais aider Shinta. Je croyais...je suis sûr qu'il y a du bon en elle...que je pourrait la ramener à la raison pour qu'elle arrête d'être si mauvaise...il y a du bon en toute personne j'en suis convaincue ! Vous même, vous êtes...le maître ici et vous n'avez pas l'air...aussi terrible qu'on le dit. En m'enlevant mon don...en m'empêchant de ressentir les émotions des autres vous me privez de l'essence même de ma vie...je ne vis que pour les autres...pour les aider...comprendre leurs souffrances pour les apaiser...leur faire ressentir ma joie et mon espoir pour qu'ils conservent le leur...sans cela je ne peux rien pour eux...souffrir des émotions des autres me paraît un bien faible mal comparé au bien que je peux entreprendre en leur transmettant cet espoir ! Vous avez l'air bon pourquoi ne faites vous pas quelque chos pour améliorer les conditions de tous ces démons qui sont injustement torturés et tués dans votre royaume ?
Tout ici...tout est horrible...tout n'est que peine...désolation...souffrance...désespoir et colère...quand Shinta m'aura tuée, si je meurs dans ce royaume, mon âme sera-t-elle condamnée à demeurer ici pour l'éternité ? Pourra-t-elle rejoindre les Cieux de la Déesse ?
"

Cette dernière question semblait plutôt être une reflexion a voix haute. Elle ne parlait plus pour le Roi, elle parlait pour elle-même suivant le cours de ses pensées. Ses yeux mouillés brillaient d'un éclat tari. Elle savait qu'elle mourrait un jour, cela, en soit, c'était inéluctable, mais le fait d'entraîner un Ange innocent avec elle, cela lui causait une douleur atroce et intolérable.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeSam 20 Oct - 17:30

(je m’incruste ^^’ si vous ne voulez pas de moi dit le moi T^T)

Shinta était partie faire un tour dans le royaume de son père, elle aimait parcourir se monde et combattre des créature moins faible que ces stupide démons mineur. Elle rentra par la fenêtre comme elle aimait tant le faire et regarda ses appartements. Makkura l’accueilles comme a son habitude en lui léchant affectueusement la joue. Makkura, la seule créature au monde qui appréciait réellement Shinta, il n’y avait que lui qui voyait les faiblesses de sa maîtresse, que lui qui la comprenait, et c’était le seul être que Shinta ne voulais jamais voir mourir. Elle chercha du regarde son autre animal de compagnie mais introuvable, où était encor passer cette petite sotte ? Certes elle ne lui avait pas interdit de sortir de la chambre mais tout de même.

Quelqu’un frappa à la porte et Shinta lui ordonna d’entrer. Le petit démon muet entra donc, tout tremblant il regarda Shinta on pouvais lire de la panique dans ses yeux, il lui fit signe de le suivre et vite. La princesse des enfers le regarda étonner et comprit qu’il y avait un rapport avec Sixtine, immédiatement elle pensa au pire et ne prit même pas le temps de suivre le démon qu’elle couru a tout jambe ver les appartement de son père. Elle ne lança pas un regarde au jeune démon, elle le récompenserait plus tard, ou non elle allait plutôt le punir, c’était sa faute si Sixtine c’était aventurer dans cette partie du château, il serait donc sévèrement puni comme allait l’êtres sixtine. Pour allez plus vite elle emprunta des portail de ténèbres mais c’était sur des courte distance et donc elle devait en utiliser plusieurs pour enfin arriver devant la porte de la chambre du maître de ses lieux.

Elle ne prit la le temps d’ouvrir la porte qu’elle ouvrit immédiatement un portail pour arriver dans la chambre, elle s’avait qu’elle faisait une grave erreur en entrant sans autorisation mais elle voulait atout prie arriver avant que le pire arrive.
Par chance Sixtine était toujours vivante et surtout n’avait pas l’air d’avoir subit quoi que se soit, elle était simplement a genoux et en larmes. Elle lui tourna le dos pour faire face a son père, se mettant ainsi entre eux deux. Ses grands yeux jaune croisés le regardent de cet homme qu’elle respectait et craignait au plus au point. C’était vraiment étrange se qu’elle ressentait pour lui, elle avait un grand désire de le tuer mais elle l’admirait également.
A chaque foi qu’elle était en sa présence elle se sentait faible et inexpérimenté, elle n’aimait pas se sentir en état d’infériorité comme ça, elle était tout de même la princesse des enfers…. Mais lui… lui était son père et cela changeait tout.
Sans lâcher son regarde planter dans celui du démon elle finit enfin par dire :

- Père veuillez excuser mon intrusion mais je vous défend de la toucher. Cette humain m’appartiens et je ne laisserait personne l’approcher, même vous.

Puis elle s’adressa à Sixtine sans lâcher Alkhmar des yeux. Sa voix se fit plus froide et autoritaire, on pouvait sentir la colère lui monter, une colère dédier a Sixtine non seulement mais également a Alkhmar et a elle-même.

- Sixtine, je t’annonce que tu assistera a l’amputation d’un aile a l’ange. Etant donner que tu ma désobéi sans le vouloir il pourra garder l’autre. Sache également que tu ma profondément déçu et a partir de maintenant tu ne sortira plus de ma chambre sans Makkura.

L’amputation des ailes d’un ange était la pire des torture que pouvait recevoir ses être angélique, leurs ailes était d’une grande sensibilité et surtout renfermait tout leur pouvoir. Un ange qui n’a plus qu’une seule aile perd non seulement la moitié de ses pouvoirs mais également sa raison et ses espoirs. Dire a Sixtine qu’elle ne pouvait plus sortir sans Makkura était également une punition, elle s’avait très bien que la jeune fille ne supportait pas cet animal et elle était certain qu’elle était sorti de sa chambre pour ne plus êtres en présence de Makkura.

Shinta resta entre Sixtine et son père, elle s’avait qu’il n’allait pas la laisser partir comme ça, il devait sans doute avoir un projet pour la jeune humain, un projet que Shinta ne souhaitai pas voir aboutir. Fessant toujours face elle rajouta.

- Père je vous prie de bien vouloir nous laissez passer. Je ramène cette humaine dans mes appartements …. Et j’accepte une quelconque punition pour le faite que je me suis introduis dans vos appartements sans autorisation.

Elle n’aimait pas qu’on la voit dans cette état d’infériorité, Sixtine allait payer pour ça, mais si elle voulait qu’Alkhmar laisse Sixtine partir sans la toucher elle devait faire profil bas, elle connaissait sa puissance et c’était bien pour ça qu’elle ne pouvait pas le tuer tout de suite. ses frères n’étaient pas vraiment une menasse, elle pouvait les battre elle avait toute confiance en sa force, mais lui, c’était tout autre chose, c’était l’êtres parfait u yeux de Shinta, un êtres assoiffer de sang d’une puissance phénoménal et d’un charisme époustouflant.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeSam 20 Oct - 18:51

J’observai la scène intrigué. La révélation qu’avait fait mon nom et rang avait beaucoup plus d’impact que je ne l’aurais cru. Je sentais le sang battre dans son cou et sur sa tempe. Le sang s’agiter, bouillonner. C’était tellement… Plaisant ! Le voir ainsi, un interdit, aussi beau et délicat aussi lointain et proche. Comme une fleur. Oui, à mes yeux, cette gamine ressemblait à une fleur. Et j’adore les fleurs. Si fragile, si faible. Et en même temps, elles luttent pour survivre. C’est bien ce qui y est de plus beau sur ces mondes, les fleurs.
Je détachai mon attention de la jeune fille qui était presque en pleur devant moi. Une fleur, un papillon… Cette humaine était fragile et faible. Elle ne vivait que pour les autres. C’est faible. Pour survivre, il ne faut vivre que pour soit même. La preuve, j’étais en vie et en bonne santé. Grâce à moi.

J’arrêtai de maintenir les émotions éparses de l’humaine. Ce n’était pas volontaire, mais en même temps, j’avais du mal à me concentrer sur plusieurs choses. Actuellement j’avais la tête dans mes pensées. Un flots d’émotions pénétra en moi avec la puissance d’un ras de marée. Détresse, peur, etc. Ca ne me toucha a peine. En faite, cela me passait au-dessus. Certes, ça me rendait bizzard. Mais sans plus. Je ne connaissais pas tous ses sentiments. La peur, la détresse. Je ne connaissais pas.

Puis je revint sur terre. Shinta, du bon en elle ? Oh oui, mais en y allant comme ça, il y avait du bon en tout le monde. Tout le monde avait ses faiblesses. Sauf en moi, peut-être. Je suis parfait. Maléfique, certes, mais parfait. Maléfiquement parfait.

Pas aussi terrible qu’on le dit ? Cette humaine, Sixtine, est vraiment crédule. Je souris et m’approchai de la commode et ouvrit les deux battants pendant qu’elle se lamenter dans mon dos. Je pris une bouteille et un verre. Une bouteille de vin rouge, et une grande flûte. Je m’en servis un verre sans réfléchire sur la règle des vins. Je rangea la bouteille, referma la bouteille et fit tourner le pied de la flûte dans mes doigts, observant les roulis du liquide rougeâtre. Puis je me lançai.



« Sache que je t’est rendu ton pouvoir. Aussi, peut être y a t il du bon en tous les être vivants, peut être même dans certain démon, mais tes pensées utopiques te mènerons a ta perte. Ici, rien n’est comme ton monde. Les idéaux, les divinités, les lois, etc. Tout peut te sembler étrange car c’est le monde des démons, un monde de perversion et de meurtre. »


Je fis un sourire. Ma voix était chaleureuse, j’expliquai. Je n’essayai en aucun point de lui faire peur. Pour le moment, j’étais calme. Rien de térrifiant dans mon attitude.


« Ton pouvoir sur mes terres est donc plus un handicap qu’un pouvoir. Et… »


Je m’interrompis. Je venais de sentire l’aura maléfique, la peur et l’envie de meurtre de ma très chère fille. Je fis un magnifique sourire a Sixtine. A ce moment précis un portail s’ouvrit dans une grande détonation et Shinta entra en trombe, telle une fusée. Le regards de sa fille vint se planter dans les siens. Je l’écouta parler, les yeux perdus dans la contemplation du nectar dans mes mains. J’en bus une gorgée, puis une autre. Je dégustais ce vin. Puis a sa dernière tirade, j’explosai de rire. Mais ce n’étais pas le même rire que précédament. C’était un rire froid, dur, glacial. Celui d’un être qui n’avait soudain plus rien de sympathique. Celui d’Alkhmar. Je me calmai soudain, et soutenais le regard de Shinta tout en posant la flûte sur la commode.

Puis dans une fraction de seconde, j’étais devant elle. Et pratiquement simultanément, je lui assénait une gifle. Je me mis alors a lui parler, ma voix n’ayant plus rien avoir avec le nectar d’avant. C’était certes une voix mélodieuse, mais elle sifflait, plus comme la mélodie d’un serpent. Un éternel sourire naissait sur mes lèvres tandis que mes profonds yeux jaunes n’aspiraient qu’a la gentillesse. Les émotions que pouvaient ressentire Sixtine émanant de moi étaient la haine, l’envie de meurtre et surtout, l’amusement.



« Ma très chère fille, ta seule présence ici l’effraye plus que je n’ai pu le faire jusqu'à maintenant. Aussi, le fait d’être rentré dans ma propre chambre par un portail, sans frapper et sans attendre ma permission te met dans une posture délicate. Depuis quand es tu si arrogante ? »


Je fis un sourire malsain et continua. Je m’étais tellement rapproché que ma voix sifflait a son oreille, je murmurais. Mes paroles étaient tel un poison.



« Ici, que tu le veuilles ou non, tu es sur mes terres et qui plus est dans mon château. Même si tu as énormément de pouvoir dû à ton rang, à ton nom, à mon nom, ne te crois pas tout permis face à moi. Tout ce qui est dans ce château m’appartient. Car je suis ton père et ton supérieur hiérarchique. Alors je te préviens, si tu touches à cet Ange au quel Sixtine tiens tant, là je te punirais. A ma manière, évidement. De même si tu la force a rester avec ton horrible animal. Et je lui est dit qu’elle pouvais venir lorsqu’elle voulait dans mes appartements, ce n’est pas pour que tu la suives… »


Mes menaces dîtes, je me recula et afficha un magnifique sourire a l’intention des deux jeunes femmes.



« D’accord ? »


Puis je dis gaiement, un sourire aux lèvres, comme à mon habitude.


« Oh, Sixtine, je tiens juste a te dire que si tu meurs ici, ton âme ira là où elle doit aller. Elle trouvera son chemin, ne t’inquiète pas pour elle. Tu ira sûrement rejoindre cette déesse au quel tu tiens tant. Mais a cette réponse, ni moi, ni Shinta ni même toi ne pouvons répondre. Néanmoins je suis sur qu’elle ne restera pas dans ce monde. »


Je me tus est attendis une réponse.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeSam 20 Oct - 19:47

Sixtine sentit son don lui revenir et en éprouva une sorte de soulagement. Elle ne se rendait compte de ce qu'elle avait perdu qu'en le récupérant, comme si elle avait été forcée de retenir sa respiration et qu'elle pouvait enfin reprendre une bouffée d'air bienfaitrice.

Alkhmar alla se servir un verre de vin, d'un rouge épais, rouge sang et étrangement, Sixtine se sentit comme attirée par ce beuvage. Elle avait envie de tremper ses lèvres dans la douceur exquise de ce liquide rouge et de le sentir couler dans sa gorge...mais le roi des démon ne lui en proposa pas et Sixtine chassa cette pensée de sa tête.
Elle ne comprenait pas comment une telle pulsion avait put la prendre à la gorge. Ce devait être cet endroit, ce château, cet Enfer qui la corrompait et s'insinuait dans ses pensées. ça avait eu l'air tellment agréable pourtant !

Etrangement, le roi ne semblait pas aggacé par ses pleurs, par son attitude ni même inquiet en ce concernait les réactions de sa fille et Sixtine en fut quelque peu rassurée. Il lui parlait avec attention, prenait en considération ses propos puisqu'il lui répondait. Peut-être qu'après tout, Shinta n'en saurait rien ? peut-être n'apprendrait-elle pas qu'elle s'était trouvée ici par pur hasard ?

Cette utopie ne dura pas longtemps car Alkhmar s'arrêta net de parler. Sixtine en chercha la cause et celle-ci lui fut donnée par l'apparition d'un portail des ténèbres à même la pièce.
Ce fut Shinta qui en sortit et Sixtine se recroquevilla d'autant plus sur elle-même, sa fin était venue, c'était sûr !

Elle fut horrifiée de voir la façon dont Shinta s'adressait à son père, avec colère, arrogance et prétention. Elle ordonait, tentait de lui inculquer ses désirs par la force. Jamais Sixtine ne se serait permise une telle audace avec son propre Père. Une jeune fille bien élevée devait toujours être respectueuse et d'autant plus lorsqu'elle était avec ses parents. Charmante, tranquille, calme et droite étaient des vertues dont il ne fallait pas faire défaut. L'insolence de Shinta était à ses yeux une faute grave envers celui qui avait permit sa naissance.

Sans avoir le moindre pouvoir de divinitation, Sixtine avait su dès cet instant qu'elle serait un pion dans la lutte qui opposait la princesse et son père. Elle se sentait comme Hélène de Troye dont on comptait parfois la légende. Au départ, elle était à Shinta mais elle avait finit par passer dans le camps de son Père, même involontairement, et à présent elle voyait se profiler à l'horizon de bien tristes jours.

La menace qu'elle avait attendue arriva bientôt de la bouche de Shinta. Elle torturerait l'Ange, lui arracherait une aile. Sixtine le savait, elle n'y resisterait pas, elle en perdrait sa santé mentale, deviendrait folle ou totalement passive à moins qu'elle ne trouve un moyen plus radical. Oh pourquoi cet endroit était-il si enfermé ? pourquoi n'y avait-il pas la moindre fenêtre d'où elle aurait pu se jeter pour mettre fin à ses jours et épargner ces douleurs à l'Ange ?
Inconsciemment, elle en chercha une du regard mais elle ne vit que la porte de la salle de bain, la même porte qu'il y avait dans les appartements de Shinta.

Oh bien sûr, la présence de Makkura la terrorisait mais face à ce qu'allait subir l'Ange ça n'avait rien de comparabe ! Il ne fallait pas pleurer, ne pas leur accorder ce plaisir à tous les deux.
Elle s e mordit si fort la lèvre inférieur pour ne pas crier qu'elle en saigna. Elle avait fermé ses paupières sur ses yeux violets pour ne pas regarder, avoir le moins de sensation position, étouffer sa vue, sa voix pour en garder le moins de souvenir possible.
Cependant, elle ne pouvait anihiler son ouïe et elle entendit le rire du Roi.

Intriguée, elle rouvrit les yeux pour voir ce qui causait cette hilarité...et sentit brusquement quelqu'un lui mettre une énorme claque sur la joue ! En réalité ce n'était pas sa joue à elle mais bien celle de Shinta qui avait reçu le coup mais elle l'avait ressentie comme si elle en avait elle-même était la destinataire. Le démon avait de la force, c'était assez douloureux.

Sixtine n'avait jamais penser imaginer que quelqu'un puisse frapper Shinta. cette situation était tellement improbable ! Elle avait vu la Grande Shinta Toute Puissante dans ses appartements, tuer des démons, prendre un malin plaisir à la terrorriser et voilà qu'elle était vertement réprimandée par son Père, pauvre petite fille fragile, presque innofencive face à lui. Cette situation n'avait rien de plaisant à regarder et Sixtine qui était bien trop bonne, ne fut absolument pas ravie de la voir ainsi humiliée, elle ne ressentait pas de méprit ou de sentiment de vengance vis à vis de la démone. Non, elle était attristée pour elle, elle ne voulait pas être la cause d'un conflit.

Une chose soulageait Sixtine, l'Ange ne serrait pas blessé et Makkura ne la suivrait pas partout, Alkhmar avait levé la punition. Elle lui jeta un regard plein de grattitudes, il n'aurait pu lui faire plus de plaisir en cet instant.
Cependant, elle savait que Shinta serait en colère contre elle et elle n'avait jamais eu l'intention de lui déplaire. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour la calmer, qu'aimait donc Shinta ? La réponse lui vint immédiatement.

Elle se releva et passa au milieu des deux démons, tremblante rien qu'à l'idée de ce qu'elle allait faire de son plein grés. Sixtine ignora le Roi, ce n'était probablement pas une chose à faire en temps normal mais elle était tellement angoissée par le geste qu'elle devait faire qu'elle en oubliait les principes d'usages.


" Shinta...je suis désolée. Si vous ne voulez pas que je revienne jamais ici, j'obéirais. Je ne veux pas vous faire mal au coeur en vous désobéissant ce n'était pas mon intention. Vous savez bien, vous m'avez laissez écrire une lettre à ma mère alors j'obéis."

Et le coeur tremblant, elle posa une main délicate sur l'épaule de la démone et posa ses lèvres fraîches, mêlée du peu de sang qui s'en était échappées sur les siennes avec une certaine hésitation. Bien entendue, la peur, l'apréhension et un certain malaise qu'elle ressentait à faire une telle chose était perceptible mais elle se voulait suffisemment courageuse pour arrêter la petite guerre entre Alkhmar et Shinta.
Bien entendue, innocente comme elle l'était, elle n'imaginait même pas les plans que le roi avait concocté à propos de sa virginité et elle ignorait également que Shinta voulait elle-aussi la mettre dans son lit.
Ce n'était qu'un baiser parfaitement innocent pour tenter de déstabiliser Shinta et lui faire entendre raison, lui rappeler qu'elle n'avait pas de quoi être jalouse de son père, qu'il ne lui avait rien fait de mal et qu'elle allait bien...pour le moment.

Shinta avait eu droit au premier baiser de Sixtine. Habituellement, Shinta l'avait embrassé, c'était un geste terrible destiné à lui faire comprendre qu'elle dirigeait mais cette fois-ci, c'était bien la première fois que Sixtine embrassait d'elle-même quelqu'un sur les lèvres. Un baiser très doux, à peine plus qu'un battement d'ailes de papillon.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeDim 21 Oct - 0:54

Je sentis bien malgré moi que Sixtine n’était pas ravis par ma punition vis a vis de ma fille. Mais cela ne me touchait point, ça n’avait pas été fait pour l’humaine mais juste pour punir et remettre a sa place l’arrogance de sa fille. Je ne lui lançai donc aucun regard de réconfort ou de victoire. Je me contentai de punir ma fille. Gentillement, d’une manière… Humaine. Et tellement humiliante. Mais encore une fois, l’humiliation n’était pas mon but premier. Et aussi, j’avais ne j’aurais pensé qu’elle avait ressentis ma gifle. En faite, pour tout avouer, je m’en fichais. Ca n’allait pas la tuer.

Néanmoins, lorsque je sentis un regard plein de réconfort se poser sur moi, je tournai les yeux et découvris la mine ravis de l’humaine. Elle semblait soulagé. Peut-être à cause de ce misérable Ange. Mais si la vie de ce maudit petit oiseau blanc pouvais m’aider à mettre mon plan a exécution, alors je le ferai. C’était donnant donnant, et personnellement, je me contre fichai des anges ou des autres races. Seul importait la beauté, et je détestai la laideur. Pour moi, il n’y avait pas de clan. Il y avait moi, et ce que je pensai. Rien d’autre.

Voilà Sixtine qui se levait et qui s’approchait de moi. Elle se mit entre moi et Shinta, puis me prenant complètement par surprise, embrassa ma propre fille. Evidement, ne croyez pas que je sois outré par le baiser entre deux êtres du même sexe, juste, que ce soit l’humaine qui embrasse la démone. Devant moi. Me tournant le dos. C’était… Tout simplement incroyable. Incroyablement mal polis, et très, très, très mal avisé.
Mon sang ne fit qu’un tour.

Avant même que les lèvres de Sixtine se détachèrent de celles de Shinta, j’étais sur ma fille, au sol. Je l’avais plaqué sur le bois. Mes mains sur ses épaules, à califourchon sur son ventre. Mes griffes étaient étirées. Le drap de soie rouge était là où j’étais avant, désormais c’était comme si toute ma peau se dressait, comme si elle devenait une barrière d’épines. Ma peau, qui déjà au départ était pâle, devint d’une couleur violette clair. Une corne apparut en plein milieu de mon front. Mes pupilles noires geais étaient rétractés à leurs paroxysmes, tel une toute petite fente, tandis que le jaune de mes yeux semblait palpiter, comme une feu de bois crépitant. Evidement, ils étaient toujours aussi fascinants, toujours aussi chaleureux. Ils étaient profondément enfoncés dans ceux de Shinta, comme essayant de lire a travers sont âme. Je montrai les crocs d’une manière féroce, une aura de meurtre planait autour de moi. La bête retournait à la bête. C’était jouissif. Tellement excitant.

Je poussa un long feulement qui résonna dans toute la pièce. L’échos me renvoya ma propre voix. Une voix chargée de haine, de remord, de regret. Je ferma les yeux et leva la tête. C’était étrange…. Je me sentais soudain si bien. La bête en cage supportait très la captivité. J’avais sans doute accumulé tellement de haine, de rancœur, de frustration que cela avait crée une partie intégrante de moi-même.

Lorsque je suis normal, j’ai cette apparence, celle d’une bête. Lorsque je vis ma vie, j’essaye d’être moins menaçant et plus humain. Et, Roi oblige, je peux être entièrement humain. Plutôt pratique, mais je ne l’utilise jamais. Enfin… Tiens tiens. Les paroles de Sixtine me revenait en mémoire. ‘Je ne vis que pour les autres’, ‘Tout le monde a du bon en lui’ … Voyons voir si elle tenait vraiment à ses principes…

Je bondis soudain en arrière. Je me pris la tête entre les mains et poussa un profond hurlement. Je me recroquevillai sur moi-même dans un coin, la tête dans les genoux et mes mains. J’étais apeuré, du moins, je semblai apeuré. Je voulais sembler apeuré. Je tremblais. Jouer la comédie était quelque chose de facile pour moi, mais néanmoins je m’appliquai, ne voulant pas tout faire rater bêtement, à cause d’une histoire d’orgueil. Les seuls sentiments qui émanaient de moi étaient si forts et si haineux qu’on ne pouvait sentire qu’eux. Les autres étaient en plus d’être infimes, camouflés par se voile.

A ce moment là, je paraissais perdu, comme luttant avec moi-même. Comme si mon ‘bon côté’ essayai de prendre le dessus a cette face maléfique qui venait d’apparaître. Je luttai, je rêvai, je priai pour qu’elle comprenne ce que j’essayai de lui faire comprendre. Après tout, s’il avait du bon en tout le monde comme le disait ses paroles utopiques, j’étais curieux de savoir où mon bon côté c’était il caché…

Je m’allongeai et poussai un autre hurlement. Je me mordis la lèvre inférieure a sang avant de me taire entièrement. Je fermai mes grands yeux jaunes, le souffle coupé court, poussant de temps à autre de brefs gémissements plaintifs. Puis je rouvris mes yeux et les posa par un hasard joué sur Sixtine, mon regard implorant, priant pour qu’elle me vienne en aide. Mes yeux étaient remplis d’une tristesse infinie. La douleur me transperçai. La haine diminuai pour laisser place au regret. Et a la tristesse. Voilà ce que Sixtine devait sentire. Voilà ce que je voulais qu’elle sente. Voilà ce qui ne me touchait pas du tout, ou plus du tout…

Si elle venait vers moi avec l’idée de m’aider, je continuerais à chercher la technique pour la rendre mienne. Sinon, je la violerais sur place, et tuerais sûrement cet ange au quel elle tient tant. Mais bien évidemment, je ne dis rien. Je n’étais pas comme Shinta, je ne laissais pas de chance avec un mauvais chantage…
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Sixtine de Wessam
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeDim 21 Oct - 17:36

Elle n'avait pas comprit. Les lèvres de Shinta sur les siennes, les yeux clos, elle n'avait pas vu ni deviner le danger. Elle ne connaissait pas la jalousie possessive des gens, ne se doutait pas qu'elle aggravait encore les choses par ce geste tellement innocent.

Le contact entre elle et la démone fut interrompu brutalement alors qu'Alkhmar se jetait sur sa fille. Sixtine n'arrivait pas à comprendre. Elle était responsable de ce qui arrivait, pourquoi le Roi s'en prenait-il à sa fille ? S'était sur elle qu'il aurait dû se jeter, elle qu'il aurait dû maintenir au sol, punir de l'avoir négligé.

Elle poussa un cri angoissé, ne sachant comment intervenir, redoutant que dans un accès de démence le Roi ne tue sa propre fille ou ne cherche à lui faire du mal. Oh Sixtine avait peur pour Shinta, elle n'éprouvait pas de la pitié - elle était au dessus de cela - mais en revanche elle souffrait pour elle. PEndant quelques secondes elle fut Shinta, allongée par terre sous le corps puissant du Roi, attendant qu'il se défoule sur elle et de nouveau elle redevint la petite Contesse de Silvermarth.
Horrifiée par la transformation brutale d'Alkhmar, de voir sa peau changer de couleur, de voir son front percé d'une corne, sa nudite remise à jour par le drap de soie rouge qui était retombé inerte sur le sol...

Tout cela était trop pour elle. Elle perdait progressivement l'ami qu'elle avait eu l'espace de quelques minutes, qui lui avait parlé, qui l'avait écouté et qui s'était montré presque gentil avec elle. Là où Alkhmar s'était tenu, il n'y avai tplus qu'une bête assoiffée de colère et sang, dont les idées de meurtre étaient perceptible dans toute la pièce et renforcé par le don de Sixtine.
La bête poussa un cri qui fit se hérisser les poils sur les avant-bras de Sixtine. Un long frisson la parcouru. Elle n'avait à sa connaissance jamais entendu un cri aussi épouvantable.

Que pouvait-elle faire pour séparer les deux démons ? Rien bien entendu ! Qui était-elle pour croire une seule seconde qu'elle avait le pouvoir de les faire s'arrêter de se battre ? Elle n'était rien qu'une petite fille choyée et couverte d'Amour qui ne connaissait rien du Mal, qui avait vécu toute sa vie dans un cocon soigneusement tissé autour d'elle, un cocon bien doux mais dont les fils étaient parfois étouffants, dont elle avait cherché à se libérer en se promenant dans ce village où Shinta l'avait trouvée.
Peut-être avait-elle cherché les ennuis ? Oh comme elle le regrettait à présent !
Elle ne pouvait pas s'approcher des deux démons, elle ne pouvait pas ! Sixtine avait peur, peur qu'en cherchant à s'interposer le Roi ne la blesse ou peut-être même que ce soit Shinta elle-même qui la blesse. La princesse ne voulait probablement pas la voir se mêler de ses affaires.

Puis il se passa quelque chose d'étrange. La bête sembla reculer, la soif de sang diminua dans l'esprit de la jeune fille. Comme si quelqu'un cherchait à contenir cet accès de malveillance, à le moduler.
Elle vit le Roi bondir en arrière en se tenant la tête entre les mains, semblant se battre contre quelque chose...ou quelqu'un ?

Sixtine était un être naïf, elle ne pouvait concenvoir que quelqu'un puisse faire semblant de souffrir, puisse la manipuler. Elle tourna la tête vers Shinta pour s'assurer qu'elle allait bien, qu'elle n'était pas blessée. Après tout, c'était tou de même elle qui avait été attaquée. Bien entendu, il y avait fort à parier que Shinta ne voudrait jamais demander son aide mais il était primordial pour Sixtine de voir comment elle allait. Visiblement la démone paraissait un peu sonnée et intriguée par l'attitude de son Père mais elle avait l'air d'aller bien. Rien de grave en somme.


" Shinta vous...vous allez bien ?...oh je suis...navrée...j'ignorais...c'est encore de ma faute n'est-ce pas ?"

Sixtine sentit alors quelque chose de tellement fort en elle qu'elle fut obligée de tourner son regard vers Alkhmar car c'est lui qui faisait naître ses drôles d'émotions dans sa tête. Qu'était-ce donc que ce sentiment ?
Il luttait contre lui-même ! Ainsi Sixtine avait-elle bien raison, elle l'avait toujours su ! Oui, il avait du bon en toute chose et Alkhmar le Maître des démons en était la preuve incontesté. Une bête enfoui au fond de son être était malveillante et sans scrupule mais son vrai visage c'était celui de l'homme calme et doux, au tempérament juste et droit qu'elle avait rencontré un peu plus tôt.

Elle en était certaine, le roi était bon. Il suffisait juste d'éradiquer le monstre en lui ! Lui aussi avait besoin de son aide, lui aussi pouvait être sauvé, elle en était convaincu. Sa certitude lui fut confortée lorsqu'elle ressenti...du regret ? Oui c'est bien cela, "L'Homme" regrettait les actes de "La Bête", il était conscient de sa présence mais il ne voulait pas faire de mal, elle en était sûr. Il luttait pour redevenir Homme et en cela, Sixtine pouvait l'aider.


" Oh Par la Déesse, ... votre Père il faut l'aider !"

Elle ferma les yeux et serra les poings très fort en songeant qu'elle devait s'approcher de la bête, frôler sa nudité. C'était pour elle un grand pas à franchir, une étape difficile, il lui fallait un grand courage. Mais elle le prit à deux mains, c'était nécessaire, elle ne pouvait laisser quelqu'un dans le besoin. Elle arracha un morceau de sa robe blanche et avança vers celui qui était aussi faible qu'un enfant.

Et s'il tentait de la griffer ? de la mordre ? Non ! Il ne fallait pas penser à ça. Elle prit le vout de tissus provenant de sa robe et s'agenouilal à côté d'Alkhmar.
Sixtine appuya le tissu contre la lèvre du Roi pour épancher le sang qui en coulait. Il fut rapidement imbibé de rouge. Et pendant qu'elle jouait les infirmières, elle ne pouvait détacher son regard des ses yeux dorés, attendant le moment où il redeviendrait lui-même.
Et pour l'aider, elle finit par fermer les yeux, mettant son geste d'épanchement du sang en suspens afin depenser à toutes les choses agréables qui lui venaient à l'esprit, lui faire ressentir son espoir, le bonheur qu'elle avait éprouvé et ces divers sentiments débarquèrent en vague dans les corps de Shinta et Alkhmar.

"
Oh Shinta, je vous en prie, vous pouvez sûrement faire quelque chose pour l'aider..." murmura-t-elle les yeux toujours fermés pour restée concentrer sur ses émotions.
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Shinta Tarhaz
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeDim 21 Oct - 19:37

Shinta tentait de se contrôler, c’était toujours ainsi lorsqu’elle se trouvait devant son père. Elle ouvrit grand les yeux en sentant une violente douleur a sa joue, elle encaissa la gifle sans rien dire, les yeux exorbiter par l’étonnement, elle retourna la tête ver son père et senti la colère augmenter de plus belle. Comment osait il ? Comment pouvait il l’humilier de la sorte surtout en présence de Sixtine ?

Sa peau commença à prendre une teinte rougeâtre et ses crocs grandirent petit a petit. Non ! Non elle devait se contrôler, pas maintenant, elle n’était pas encor prête pour défier son père, si elle se laissait allez tout ses plan tomberai en poussier. Elle serra les poings, ses griffes s’enfoncèrent dans sa peau qui rougissait de plus en plus. Les paroles d’Alkhmar n’arrangeaient rien du tout. Comment pouvait il décidé a sa place pour Sixtine ? Elle était a elle, entièrement a elle, il n’avait pas a dire quoi que se soit. Il la menaçait de la punir ? Soit, de tout façon elle n’avait pas peur des punition, il pouvait la torturer elle ne flanchait pas.

Alors qu’elle lutait pour ne pas sauter à la gorge de son père Sixtine fit une chose inimaginable, jamais elle n’aurait imaginé ça. Des lèvres si délicieuses avec un goût de sang exquis c’étaient pausées délicatement sur les sienne. L’étonnement prit la place de la colère, non décidément elle ne comprenait pas cette humaine, et ce qu’elle venait de faire avait un si grand impacte sur Shinta qu’elle se calma. Aucun sentiment d’amour était pour quelque chose, pas du tout c’était surtout du a l’étonnement, cette humain si prude et fragile venait de l’embrasser sans qu’elle ne la force, simplement de son propre gré.

Le baiser prit fin et la princesse se retrouva par terre avec son père au dessus d’elle. Sa réaction ne l’étonna pas, bien au contraire. Elle n’était même pas étonner et encor moins apeurer, un large sourire apparu sur son visage, ainsi Alkhmar désirait tant cette humaine ? Cela le touchait tant qu’elle l’embrasse devant lui ? Non. Bien sur que non. Alkhmar avait surtout du prendre ce geste pour un manque de respect, tout se qu’il désirait c’était sûrement de mettre cette humaine dans son lit et de s’amuser avec avant de la tuer d’une façon ou d’une autre.
Son père commença a prendre sa réelle apparence sous ses yeux, elle l’avait déjà eu et comme a chaque foi elle était encor plus hypnotiser, il était si puissant, si imposant, un créature née pour tuer, une créature qu’elle devait tuer pour prouver aux autres sa puissance.

Shinta ne le lâcha pas du regarde, elle ne pouvait pas, ça lui était impossible, elle le regardait et attendait que les coup pleuve, même si elle l’admirait elle commença tout de même a avoir peur. Peur de quoi ? De souffrir ? Ou de mourir peut être ? Non elle n’avait pas peur de la douleur, c’était si futile, seul les faibles avait peur de souffrir, elle n’avait pas non plus peur de mourir, là mort est inévitable de toute façon, ce qu’elle avait peur c’était de ne pas pouvoir arriver a es fin, d’être incapable de tuer cette homme, de disparaître avant d’avoir accompli son rêve, elle voulait une chose et elle avait toujours obtenu se qu’elle désirait, c’était de cela qu’elle avait peur, de ne pas pouvoir obtenir quelque chose qu’elle désirait plus que tout.

Alkhmar la lâcha a son grand étonnement et commença a hurler et a reculer. Ça réaction n’était pas normal, pourquoi il se mettait dans cette état ? Pourquoi il la lâchait ? Qu’esseyait il de faire ?
Elle regarda son manége en se levant doucement et comprit où il voulait en venir en voyant la réaction de Sixtine. Son sang ne fit qu’un tour et ne pouvant plus se contrôler elle attrapa Sixtine par l’épaule et la tira en arrière violemment en l’éloignant de son père. Cette foi ci elle était totalement hors d’elle sens était trop, son père jouait si bien la comédie qu’il avait réussi a tromper Sixtine, c’était déplorable.
La peau écarlate, les yeux jaune vif dont les pupilles s’étaient rétractés comme ceux d’un chat fixaient Alkhmar, ses griffes acérées étaient dehors et ses crocs pointus étaient visibles. Un grognement se fit entendra dans la pièces et Shinta ne bougea pas, elle fit face a son père, toute griffe dehors prête a lui sauter a la gorge, non en faite elle était plutôt prête a esquiver une éventuel attaque. Une voix s’éleva tel un grognement et Shinta tremblai tellement sa colère était grande.

- A quoi jouez vous père ? Cette humaine m’appartiens et même si vous avez tout pouvoir en ses lieux je ne vous la laisserais pas ! Votre manége ne trompe qu’une personne ici. Vous la désirez tant ? Et bien il faudra avant tout me tuer pour vous l’acquérir.


Mais que disait elle ? Elle était folle ou quoi ? Bien entendu qu’Alkhmar n’allait pas hésiter a la tuer, il en était largement capable et n’aurai aucun scrupule a faire cela ; mais Shinta était tellement hors d’elle qu’elle ne réfléchissait même pu a se qu’elle disait. Elle ne réfléchissait même pas aux conséquences de ses paroles. Elle savait pertinemment que si son père désirait cette humain il allait l’avoir mais son caractère lui interdisait d’abandonner, elle ne la lui céderait pas et était prête a faire n’importe quoi pour l’empêcher de la toucher.

Elle ne lança pas un regard a Sixtine qui se trouvait a présent derrière elle, si la jeune humain voulait de nouveau se mettre entre aux deux elle n’hésiterait pas de l’attraper et de l’assommer pou qu’elle ne commette plus d’idiotie. Elle hésitait encor sur le fait qu’elle devait la punir, soit elle tuait l’ange même si son père lui interdisait, soit elle l’obligeait a la mettre dans son lit, même si elle n’était pas encor prête. Tout ça était la faute de cette petite idiote et même si elle la trouvait incroyablement stupide a cette instant il lui ‘était horde de question de la tuer, au fon elle si était tout de même un peu attacher, comme un enfant qui s’attache a un choit ou a un petit chaton.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeDim 21 Oct - 20:54

J’avais compris que Shinta venait juste de comprendre à quel point je désirai cette misérable et faible humaine. Je la voulais parce que Shinta la désirai aussi, je la désirai parce qu’elle était terriblement faible et bornée, et surtout, surtout à cause de son fantastique pouvoir. Mais, je me devais d’admettre que depuis qu’elle était entrée dans mon existence je m’amusais beaucoup plus qu’avant. En fait, mon ennui avait pratiquement disparus. Enfin, tout cela pour dire que le sourire de Shinta était comme une lumière. Et cette lumière n’échappa pas a mes yeux.

Je sentais la haine me transformer. J’adorai cette sensation. Tellement plaisante et particulière. Cela faisait longtemps que je ne mettais pas senti aussi bien. Juste… Juste, j’avais juste envie de sang, un tout petit peu de sang, un chouilla, un rien... Juste une gorgée… Mon regard se posa sur Shinta. Elle aurait put convenir, mais nan, elle ne devait pas être si bonne que ça. Son regard… Elle avait quelque chose d’insistant. Elle m’admirait ? Ha, oui, sûrement. Qu’elle idiote, qu’elle idiote, elle était vraiment pathétique. Ce n’était qu’une vulgaire bonne à rien. Et elle se prétendait être ma fille, avoir mon sang, avoir mon nom ? Qu’elle infamie !

Je secouai la tête. Après tout, j’avais quelque chose a faire : Gagner. Je repris mes esprits et ce fut à ce moment là que je bondis en arrière. Mon manège fonctionnait. Cette idiote tombait dans mes bras comme un insecte dans la toile d’une araignée. Je la sentis s’approcher, s’asseoir juste à côté de moi.

Des sentiments me passaient au travers, comme un fleuve d’énergie bénéfique. Foutaise, cela aurait put marcher, mais pas avec moi. Que croyait-elle faire avec ça ? C’était si misérable. Enfin, j’étais bonne poire, je redressai la tête et plantai mes yeux dans les siens. Tiens, ils étaient violets ? Quel étrange couleur pour une humaine. C’était plutôt joli. Je la voulais plus. Je la voulais, je la voulais, je la voulais, JE LA VOULAIS ! Et ça n’allait pas être cette misérable larve qui se prétend être ma fille qui m’en empêcherait ! Je fermai les yeux et fit mine de me battre contre… moi-même.

Mais le contact se rompit. J’ouvris les yeux et observai Shinta qui me surplombait de toute sa hauteur puis baissai les yeux, mes longs cheveux cachant mon visage souriant. Car oui, je souriais. Je souriais d’un sourire fou. Je souriais de bonheur de l’entendre ainsi. Elle était énervée. C’était si facile de la mettre hors d’elle, si facile de la contrôler, si facile de lire en elle comme dans un livre ouvert. Tant qu’elle serait aussi prévisible, elle ne pourra jamais me battre. Sa voix résonna dans la pièce. Je souris d’avantage, et l’écoutai.

Mon manège ne trompait personne ? Peut-être qu’elle non, je ne la trompai pas, mais Sixtine, l’humaine innocente et si pur, elle, elle était tombée dans le panneau. J’en étais persuadé. C’était même une certitude, sinon, pourquoi m’aurait elle aidé ? Non, Sixtine était tombé dans mon piège comme Icare se brûlant les ailes en allant trop prêt du Soleil. Ha, sacré Icare. Ce n’était qu’un gamin borné qui n’avait eu que ce qu’il méritait. Je déteste les gamins…

Je me redressa soudain, et je fis face à ma fille, la surplombant de toute ma hauteur et de toute ma haine. J’étais loin devant elle, a ça. Ou même, plutôt, c’est elle qui était loin, très très loin derrière moi. Je redressai la tête et éclata de rire, un rire dément. Là, j’avoue, je n’avais a peine joué. Mon rire était franc et glacial. Puis j’annonçai enfin d’une voix caverneuse, profonde, noire et glaciale. Mais même malgré cela, elle n’en restait pas moins mélodieuse. La douce mélodie de la folie, de la haine et de la solitude.


« Te tuer ? Mais volontiers très chère ! »


Je bondis. Ma corne s’allongea comme une fusée a la recherche de Shinta mais celle ci n’étant pas dupe l’évita. Malheureusement je l’attendais des deux côtés avec mes griffes acérées. J’avais evité Sixtine de justesse, je dois dire que je l’avais oublié. Mais c’était bon, mon coup c’était rectifié et sa trajectoire était désormais parfaite. J’empala sur le mur d’en face ma petite fille cherie dans un fracas assourdissant. Super, il y aurait quelque chose à nettoyer, je reverrais l’autre gamin blondinet et j’en finirais avec lui. Un sourire déchira mon visage. Je murmurai alors, d’une voix sifflante, comme celle des serpents. D’ailleurs, j’étais un serpent.


« Je te conseille d’abandonner, je vois que tu n’as fait aucun progrès. Toujours aussi pourris, aussi humaine. Sache que je ne désire de ta piètre servante que sa virginité. Son pouvoir m’intrigue, je veux partager le plaisir qu’elle aura de sa première fois avec moi, afin que je m’amuse encore! Je ne te demande rien, rien. Et ne t’inquiète pas, petite vermine, je ne lui prendrais pas la vie. Mais retiens bien mes paroles, car je ne les repéraient pas. »


Je sentais le doux nectar de la vie s’écouler de la plaie dans l’abdomen de Shinta. Je portai une main a ma bouche et la lécha d’une manière arrogante, mais tellement sensuelle. Mes yeux étaient doux, tout mon visage de porcelaine était calme et posé. Tel… Un monstre. Mon petit sourire était provocateur. Je m’amusai comme un gamin qui aurait trouvé un nouveau jeu. Ce qui n’était pas loin de la verité. Ma tête s’identifiait bien a celle d’un gamin pur entrain de faire une toute mignonne farce.

« Impertinente. Insolente. Intenable et complétement stupide. Comment veux tu me vaincre un jour … »


J’enlevai mes griffes de son ventre et m’approchai de son visage avec ma bouille d’ange. Je déposai mes lèvres sur sa joue, glissai jusqu'à sa bouche, et l’embrassai. C’était très loin du baiser pur et doux de l’humaine. C’était… Sanglant, puissant et langoureux. Cela finis, je me mis face à elle, rigolai, et lui léchai la joue. Puis je m’écartai enfin.

« … Hein ? »


Je n’avais aucune pudeur et surtout aucune inquiétude concernant les incestes. Même, cela pouvait être une nouvelle expérience, non ? Enfin… Je me retournai, la tête pleine de question en tout genre. Mon regard croisa celui de Sixtine. A mince. Je restai ainsi pendant longtemps. Puis soudain la corne disparus. Je me pris la tête entre les mains et me retournai vers Shinta.


« Oh non… »


Je me mis a genou et fis diablement bien semblant de me lamenter. Voyons voir si Sixtine était vraiment tombé dans le panneau ou pas…
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeDim 21 Oct - 21:30

Sixtine fut brutalement tirée en arrière alors qu'elle cherchait à aider le roi. Shinta avait l'air menaçante, elle tremblait de fureur contenue...qui d'ailleurs ne le resta pas très longtemps car à la manière d'une bombe, elle explosa littéralement au visage de son père.
Elle parlait de Désir comme si Alkhmar avait envie d'elle mais Sixtine en chassa immédiatement les pensées de son esprit. Non le démon avait été courtois et poli avec elle, bien plus que Shinta ne l'avait jamais été. La démone parlait probablement à cause de sa jalousie possessive.
Elle était une enfant, Sixtine était son jouet à elle et à personne d'autre, la poupée qu'elle serrait contre elle la nuit, qu'elle habillait les matins, à qui elle faisait des bisous...non tout cela ne voulait rien dire du tout.

A présent, elle était loin d'Alkhmar mais elle pouvait voir la corne qui recommençait à pousser sur son front. Oh non ! Voilà que Shinta l'avait de nouveau énervé ! Il eu un rire diabolique et Sixtine en frissona de tous ses membres.
Apeurée comme une petite fille, elle se recroquevilla contre un mur en évitant par miracle un coup de corne du Roi.
Celui-ci c'était jeté sur sa fille avec une brutalité incroyable et lui avait violemment transpercé l'abdomen.

Des larmes roulèrent sur les joues de Sixtine. Elle n'aimait pas particulièrement Shinta mais elle ne voulait pas qu'elle meurt, elle s'y était attachée à sa manière. Perdue dans ses sanglots et sa vue qui s'embuait, elle n'entendit pas ce que racontait Alkhmar à sa fille car il le lui murmurait en prenant bien garde qu'elle n'entende pas.

"
...Sh...Shinta...!" sanglotait-elle, la respiration coupée par la douleur qu'elle ressentait dans l'abdomen. Le choc était horrible.

Elle sentait dans son propre ventre la douleur que le roi faisait ubir à sa fille. Elle avait mal, mal à en mourir. Comme lorsque Shinta avait torturé l'Ange devant ses yeux, la douleur mentale qu'elle ressentait se changeait en douleur physique. Elle vit se peindre sur sa robe blanche des traînées de son propre sang, rouge et épais.
Oh oui, Alkhmar ignorait sûrement que le don de Sixtine pouvait avoir sur elle des conséquences dévastatrices.
Elle toucha du bout des doigts la plaie, pas aussi grande que celle de Shinta bien sur ni aussi profonde, qu'elle avait sur le ventre.

Elle avait mal, vraiment mal. Mais ce qui lui déplaisait plus que tout encore c'est l'idée de songer au vieux démon médecin pervers qui allait devoir de nouveau la déshabiller pour lui mettre son espèce de remède miracle.

Soudain, son regard revint sur Shinta et le Roi. Elle croisa le regard de ce dernier qui ne sembla pas voir l'état dans lequel il l'avait involontairement mise. Après tout, il était là sous sa forme de Bête, ce côté en lui qui se moquait de tout, qui était cruel !
Par chance, il semblait se retransformer en Homme, peut-être verrait-il...? Comprendrait-il l'ampleur de son pouvoir, la bénédiction qu'il pouvait être tout autant qu'une malédiction ?

Sixtine avait du mal à respirer dans son corset trop serré et elle ressentait à la fois sa douleur et celle de Shinta ce qui était proprement inimaginable. Elle aurait pu appeler Alkhmar à l'aide mais c'est le nom de Shinta qui venait sur ses lèvres, le nom de celle qui l'avait soignée quand elle avait été malade, le nom de celle qui savait les conséquences de son don.


" Shinta...Sh...inta !"

La jeune fille en pleurait de désespoir. Elle ne voulait pas que la démone meurt. Non, il ne fallait pas ! Il fallait qu'Alkhmar redevienne lui-même, qu'il constate l'état de sa fille, son état, qu'il fasse quelque chose. Oh, s'il arrivait quelque chose à Shinta, elle ne se le pardonnerait jamais ! Tout ça pour un baiser ! Visiblement elle n'était pas douée dans ce genre de domaine ! Elle ne ddevait plus jamais embrasser Shinta ! Plus jamais, cela créait trop de problèmes !

Que faire aussi pour Alkhmar, le pauvre homme serait torturé par ce qu'il avait fait ! Comment avait-il pu ainsi tenter de tuer sa propre fille. Sixtine avait de la peine pour lui. Mais déjà ses pensées n'étaient plus cohérente. Même si sa blessure n'était pas aussi grave que celle de Shinta, Sixtine ne possédait pas la constitution de la démone, elle était beaucoup plus faible qu'elle et une telle plaie pouvait très bien lui être fatale si l'on n'y remédiait pas rapidement. Elle s'étouffait, elel avait besoin d'air...d'AIR !

Peut-être qu'au moins son état ferait prendre conscience au roi et à sa fille de la futilité de leurs bataille. AU moins, peut-être s'arrêteraient-ils de se chamailler pour un rien ?
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Shinta Tarhaz
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeDim 21 Oct - 22:39

Shinta regarda son père, elle savait qu’elle avait fait une grave erreur mais elle ne pouvait plus faire demi tour et surtout elle refusait de céder Sixtine si facilement, elle était a elle tout de même. Oui elle était facilement manipulable et elle avait beau savoir que son père la méprise elle ne pouvait s’empêcher de l’admirer, elle s’avait qu’il la manipulai mais c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas se contrôler, elle sentait si faible face a lui qui lui était impossible de rester calme, ça la mettait hors d’elle de le savoir plus puissant et plus fort qu’elle.
Alkhmar se mit a rire et Shinta recula d’un pat par réflexe, ce n’était jamais bon d’entendre se rire sortir de la bouche de son père, ce rire était bien a lui, un rire qu’elle connaissait et que malgré elle, elle en avait peur, Sixtine devait sans aucun doute ressentir cette peur et la princesse sen voulait atrocement, elle ne voulait pas qu’on connaisse ses faiblesse, elle ne voulait pas que qui que se soit sache qu’elle peut également ressentir la peur ainsi que le regret.
Même si elle le craignait elle ne fuit pas, elle continuait de lui faire face et senti son cœur se retourner lorsqu’il lui dit qu’il allait la tuer. Ainsi le moment tant attendu était arrivé, mais hélas il était arrivé bien trop tôt, elle n’était pas encor prête, il lui était encor impossible de le tuer, tout se qu’elle pouvait faire était de survivre et même ça lui paraissait difficile à ses yeux.

Il attaqua et Shinta qui était sur ses garde évita sa corne plonger sur elle, mais malheureusement elle n’avait pas prévu les griffes de son père, grave erreur. Pourquoi elle le sous estimait a chaque foi ? Elle s’avait pourtant qu’il devait prévoir une éventuel esquive alors pourquoi avait tel agi aussi bêtement ? Elle aurait pu simplement se téléporter à l’aide d’un portail et embarquer Sixtine par la même occasion. Non elle n’aurais jamais pu faire ça, cela signifiait qu’elle aurait fuit et même si elle s’avait que sa victoire était inexistante elle ne fuirait jamais, c’était ord de question, elle préférait mourir que d’être lâche, c’était certes stupide mais c’était comme ça.

Une vive douleur au ventre s’empara d’elle et elle se retrouva empaler contre le mur, les griffes de son père dans son abdomen. Elle vomit une gerbe de sang et fixa le maître des enfers, ses mains griffues attrapées les siennes pour lui montrer que malgré sa blessure profonde elle n’abandonnait pas, elle n’abandonnait jamais. Sa voix résonna dans la tête de la jeune princesse se qui lui produisit des frisson sur tout le long du corps. Ses paroles blessantes firent des ravages dans le cœur de la princesse, elle avait beau êtres orgueilleuse égoïste, sadique et foncièrement mauvaise entendre ses parole sortir de la bouche de l’être qu’elle respectai le plus lui faisait mal, malgré tout elle ne dit rien, la douleur de son ventre s’était répandu dans tout son corps et le sang qui coulai abondamment lui brouillait les sensés. Elle sera les dents sentant le sang couler de sa bouche et fixa son père. Pourquoi il la méprisait tant ? Pourquoi ne l’avait il jamais vue a sa juste valeur ? Était petite elle avait fait tan d’effort pour lui plaire, pour qu’il la remarque, maintenant la seul chose qu’elle avait trouver était de le tuer pour qu’il la reconnaisse enfin, pour qui constate sa puissance et arrête de la mépriser et de l’humilier de la sorte.

Ses dents se desserrèrent un peu pour laisser sortir une voix rauque et une respiration saccader du a la douleur qu’elle tentait doublier.

- Je … je vous montrerais père…

Elle ne pu continuer sa phrase que les griffe de son père ressortir de sa plaie béante, la douleur lui relança et immédiatement Shinta créa une petit barrière de ténèbres qui stoppa l’hémorragie, ça ne guérissait pas la plaie, du tout, mais au moins ça stoppai l’hémorragie.
Alkhmar s’approcha un peu plus d’elle et elle écarquilla les yeux en sentant un baiser sur sa joue, puis sur ses lèvres, inconsciemment elle ferma les yeux, elle aimait les baiser, toute sorte de baiser, et celui là était nouveau, et délicieusement malsain, un baiser qu’elle souhaitait éternel mais qui pris fin comme toute bonne choses.

Il se retourna et Shinta reprit un peu conscience de la réaliser, elle glissa sur le mur pour retomber sur le sol, laissant conte le mur un long traîner sanguinolente, son regard se pausa sur Sixtine et elle constata avec horreur que sa blessure l’avait également atteint et son étonnement fut encor plus rend en l’entendant prononcer son nom.
Elle ne voyait plus son père qui continuait son manége, seul l’humain l’intéressait pour l’instant, elle avait trouvé un si joli jouet qu’elle ne voulait pas le perdre comme ça.
Difficilement elle se leva tout en tenant son ventre, le sang ne coulai plus mais la douleur et la plaie étaient toujours présente, elle s’avança ver Sixtine et lui caressa le visage. Elle était si belle, cette expression de souffrance sur son visage d’ange était exquise. Elle releva la tête pour regarder son père, si il voulait tant l’avoir il devait faire le nécessaire pour la sauver, malheureusement Shinta ne pouvait pas arrêter l’hémorragie de l’humain, les humain n’avaient pas un corps qui acceptait facilement les ténèbres comme le sien et elle risquait donc de la tuer au lieux de la sauver, de plus son état ne lui permettait pas de porter la jeune fille pour l’emmener a un médecin et encor moins de créé un portail de ténèbres.
Etrangement Shinta s’inquiétait sérieusement pour cette humaine et elle ne pu s’empêcher de lui parler d’une voix douce pour la réconforter même si elle était bien plus toucher qu’elle.

- ... Ce n’est rien Sixtine... ne t’en fais pas... c’est ... très douloureux mais .... tu vas facilement t’en sortir....

Elle remarqua que le jeune fille commençai a manquer d’air et aussitôt elle n’hésita pas a passer sa mains sous sa robe pour lui desserrer son corset. Pfff qu’elle idée de mettre ça ? C’était long à enlever et pas du tout pratique lorsqu’il fallait se battre décidément les humaines avaient des coutumes idiotes.
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeMer 24 Oct - 23:03

Je la regardai qui agonisait a mes pieds. Décidément, malgré le fait qu’elle soit la plus jeune, c’était la plus acharné a son travail d’héritière. Sûrement pensait elle que je la reniai à cause de son sexe, mais si elle savait a quel point cela m’importait peu de savoir si elle était une femme ou un homme, pour moi, n’importe qui peut-être au pouvoir. Tant que la personne ne veut pas y être, et qu’elle est jugé facilement influençable par les ministres et les magistrats. Comme je devais paraître à mes dix ans, à la mort du vieux roi. Mais ils avaient été trop hâtifs sur mon compte, puisque maintenant la plus part des ministres était du côté de la résistance.
Peuh.

Enfin, elle ne se doutait sûrement pas que si j’avais le choix, le lui donnerai le pouvoir sans hésiter. Mais pour le moment, je ne voulais pas céder. J’allai lui apprendre à devenir fort. J’allai lui faire comprendre a quel point la vie n’était pas facile, lui faire vivre des tas d’épreuves. Ainsi je pourrais lui léguer le pouvoir en sachant que j’aurais forgé quelqu’un qui ne se base qui sur ses idées, qui n’est pas facilement influençable et qui, par dessus tout, veux simplement vivre sa vie. Mais Shinta était aussi, têtue qu’une mule, et sous ses grands airs, elle était encore fragile, fébrile et surtout, influençable. Je ne la trouvai donc toujours pas assez mûre pour grimper sur le trône. Mais un jour, sûrement, elle y sera assise. Mais ce jour là n’est pas encore arrivé. Et il n’arrivera pas de suite.

J’ignorai complètement ses réactions elle ne mourrait pas pour une si petite égratignures. Mais je remarquai néanmoins qu’elle se traînait vers Sixtine. Qu’elle était bornée et tét… Par les chaussettes de ma tante, que c’était il passé ? Pourquoi Sixtine était blessé ? Pourquoi saignait-elle ? Et surtout, pourquoi au même endroit que Shinta, la même plaie ?

Ah, oui. Evidement.
Je secouai la tête, un sourire tristement compréhensif, très peu mimé celui ici. Si elle ressentait les sentiments des autres, sûrement ressentait-elle la douleur. Et son pouvoir était tel que cela devenait physique. Mon sourire s’agrandit. « Son pouvoir était tel… » Qu’est ce que cela serait alors après, dans mes bras, dans mon lit ? Qu’est ce que je ressentirai ? Je l’enviai, elle devait être ravie de ressentire autant. A part tout de suite, et peut-être lors de la torture de Shinta. Mais même !

Je m’avançais vers les deux agonisantes. Sixtine appelait Shinta, et celle ci répondait a son appel, se glissant dans ses bras. Décidément, elle ne grandirait jamais… Mais que faisait-elle ? Lui voilà qu’elle lui mettait la main sous sa robe, dans le corset ? Bon, je viens de comprendre pourquoi elle faisait ça, mais ce n’était pas une raison ! J’avais la priorité sur ce corps, Nom d’une griffe ! J’accélérai le pas et m’approcha des deux jeunes filles. Je posai mon regard chatoyant sur ma tendre fille, et affichai un sourire radieux. Puis je murmurai de ma voix redevenu tel qu’elle, tendre, chaude, mélodieuse et alléchante.



« Tu vois, c’est pour cela que tu ne pourras jamais me battre. Mais… »



Je posai une main sur sa tête tout en continuant de sourire. Je ne savais pas qu’elle complotais une rébellion, mais je savais pertinemment que certain en préparé une. Pour ne pas dire tous même. Or, n’étant pas stupide, je me doutai qu’elle en faisait partie. J’étais pas loin du compte après tout. Mais même en sachant, ou en me doutant, de tout cela, je continuai a la pousser a vouloir me dépasser. Peut-être aussi parce que cela m’amuse de la voir se démener a essayer de me battre, ou même juste a la combattre continuellement. Enfin…

Je pris délicatement Sixtine dans mes bras, essayant de ne pas trop la remuer pour ne pas aggraver sa blessure. Puis je me baissa et avec une dextérité tout a fait propre a moi même, je saisit le col de Shinta et la jeta sur mon épaule. Je poussai après un soupire faussement fatigué, et posai mon regards sur l’humaine. Je ne sais pas si elle était consciente, mais pour le moment, j’étais devenu calme et posé, même, j’avais a peu prés des sentiments normaux. Je la regardai pendant quelques minutes, puis je posai mes lèvres sur les siennes, dans un baiser doux et tendre, chaud et affectueux. Il n’y avait rien de pressant, c’était tout simplement comme si je disais : Ne meurt pas, reste avec moi. Je fis un petit sourire et disparus.

Je réapparus dans le cabinet du soit dis en médecin. J’allongeai Shinta sur un lit proche dudit médecin, lui disant de la soigner au plus vite, et surtout, le mieux possible. Il regarda d’un œil désapprobateur et surtout pervers Sixtine dans mes bras, puis il me demanda pourquoi elle n’avait pas besoin de ses soins. Je rigolai méchamment et lui répondit que tout simplement, elle n’avait pas besoin d’être toucher par les mains sales d’un démon pervers qui lorgnait sur les corps de ses patients. Je savais soigner une plaie, de manière superficielle, certes, mais suffisante. Et ma médecine, songeai-je, valait bien celle de ce charlatan. D’ailleurs, il n’allait pas rester là longtemps. Le problème, c’est que les médecin de le monde démoniaque son très, très dur a trouver. Car il n’y a pas d’étude. Donc pas de bon médecin. J’irai en chercher un chez les humains, plus tard. Car pour le moment j’étais fatigué, je voulais me reposer.

Je nous ramenai dans un coin reclu du château, un jardin souterrain qui m’était réservé personnellement. Peu, très peu de personne connaissait son existence. Les murs brillaient d’une douce lumière bleutée, chaleureuse et apaisante. Toutes sortes de plantes humaines poussaient ici. Plus belles les unes que les autres. Des Roses aux Coquelicots, en passant par les lys qui était ma fleur préféré. Le Lys blanc. Il y en avait d’ailleurs un champ, d’une taille respectueuse par rapport a celle de la grotte, peu loin. Je l’y emmenai et la déposai dans l’herbe fraîche, parsemée de Lys odorants, dont le parfum s’élevait dans les airs et apaisait les sens. Je lui retirai sa robe et me levai. Pour le moment, j’étais affairé a ma tâche et trop fatigué pour lui faire subir quoique ce soit de déplacé. Je ne voulais plus m’amuser, j’avais eu ma dose pour la journée. Mais je remarquai presque malgré moi que son corps était magnifiquement fragile. Pâle, certes, mais avec tous ces Lys, elle était parfaitement belle, sa plaie imbibée de sang contrastant avec tout ce blanc.

Je me levai et partis chercher quelques herbes que je déposai délicatement aux côtés de Sixtine. Puis je fis apparaître un bol en porcelaine blanche et allai chercher de l’eau dans la source qui coulait dans cette grotte, et dont le clapotis de l’eau calmait. Je ramenai le tout vers l’humaine, et entama mes soins. J’entrepris de nettoyer la plaie avec un morceau de sa robe et l’eau. Puis grâce à un pouvoir maléfique, j’arrivai a cicatriser plus ou moins la plaie, du moins, cela stoppa l’hémorragie. En suite, je fini par déposer des herbes dans ou sur la plaie, des herbes soignantes et apaisantes.

Enfin, je pris le reste de la robe et la posa sur elle, au moins sur ses parties intimes puisqu’elle semblait si gênée vis a vis d’elle même. Ce dont je ne comprenais en rien le résonnement. Mais après tout, les humains sont des humains. Je m’allongeai sur le dos, le regard perdu dans l’immense bleutitude de la grotte bleutée. J’étais fatigué, j’avais passé une bonne journée. Fatigué…. Ennuyé quoi. Lassé, c’est ça, j’étais lassé. Je fermai les yeux et inconsciemment, je me laissai bercer par le son de l’eau, l’odeur enivrante mais Oh combien délicieuse des Lys et le calme que dégageait l’endroit. Evidement, je dut sûrement sombrer dans le sommeil...
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeMer 24 Oct - 23:45

Sixtine n'avait que très faiblement entendu la voix de Shinta, elle était déjà en train de sombrer dans l'inconscience. Elle sentit ses mains chaudes glisser sous sa robe mais elle ne réagit, tout simplement par ce que d'une part elle n'en avait pas la force et d'autre part parce qu'en cet instant cela l'indifférait. Elle avait la tête bourdonnante de bruits qui n'appartenaient pas à cette pièce, elle entendait chanter dans sa tête de lourds murmures qu'elle était seule à saisir dans l'espace etouffant des Enfers. Les voix n'existaient pas bien-entendu, elles n'étaient que le fruit de son imagination, de son délire inconscient et pourtant, elle les entendait.
"Sauve-toi" murmuraient-ils en canon mais elle ne parvenaient pas à dicerner dans quelle direction elles provenaient.

Il se passa alors quelque chose, une douleur fulgurante l'envahi alors qu'Alkhmar s'évertuait à la porter dans ses bras sans trop la faire bouger. Elle allait mourir, elle en avait la certitude absolue. Il était impossbile qu'elle survive à un coup pareil, elle rejoindrait ses ancêtres et la Déesse. Oui, Alkhmar l'avait dit, son âme même si elle mourrait ici saurait trouver le chemin menant au Paradis.
Dans ses troubles pensées, elle songea à regret qu'elle quitterait Gaïa sans avoir pu sauver les âmes de Shinta et Alkhmar ni même le corps de son Ange qui, en son absence, n'avait aucune chance de subsister dans ces lieux sordides.

Sixtine sombrait dans les ténèbres lorsqu'elle sentit un contact sur ses lèvres. Des émotions tentèrent de s'insinuer jusqu'à elle mais ils n'étaient pas assez fort comparé à sa douleur pour qu'elle puise les analyser. Elle avait pourtant l'impression qu'on prenait soin d'elle, tout en douceur et en tendresse. Elle commença à délirer, gémissant et appelant sa Mère pour qu'elle pose une main froide sur son front pour que son Père passe la nuit à son chevet pour veiller sur elle. Elle murmurait et geignait comme gagnée par une sorte de folie maladive naturelle pour ce cas de blessure puis demeura évanouie, plongée dans un sommeil qui l'empêchait de ressentir le mal qu'elle avait à l'abdomen.

Une odeur délicieuse s'empara de ses narines. Quelque chose dont elle n'arrivait pas à remettre le doigt dessus. Une odeur fleuri, oui c'était bien cela. Et sous elle, sous son dos ? Elle n'était pas allongée dans son lit, à Silvermarth alors où se trouvait-elle ? Les yeux toujours fermés, elle chercha à découvrir à l'aide de ses perceptions l'endroit où elle était. Elle avait un peu froid ce qui était étonnant vu la chaleur qui étouffait les Enfers et elle sentait un tissu d'une douceur exquise sur son corps. Ses mains se fermèrent sur le sol et elle eut la surprise de sentir s'y glisser de la terre et des brins d'herbes.
Intriguée, Sixtine ouvrit finalement les yeux pour savoir. Elle ne vit tout d'abord que le ciel gris, presque noir des Enfers au-dessus de sa tête puis, les fleurs. Des lys blancs ! C'était une vraie surprise, ses fleurs préférées ! Longtemps elle s'était baladée dans les jardins à Silvermarth pour s'imprégner des parfums des fleurs mais les lys blanc représentaient à ses yeux le summum de la beauté florale.

Elle chercha à se lever mais une vigoureuse douleur à l'abdomen lui rappela lentement ce qui était arrivé. Le tissu sur elle avait glissé et elle prit soudain compte de sa nudité à peine recouverte. Elle enserra le tissu contre elle, le coeur battant. Il fallait qu'elle s'habille !
Son corset était délassé, elle en sentait les fils le longs de son dos qui n'étaient absolument pas tendus mais elle ne le remit pas en place. Tout d'abord parce qu'elle n'en avait pas le courage et craignait de nouveau de manquer d'air mais également parce qu'il aurait fallut que quelqu'un le lui lasse puisqu'elle était incapable de faire cela toute seule, n'ayant pas des yeux derrière la tête.
Aussi, elle s'en débarassa et repassa par dessus ses épaules sa robe blanche, tâchée de sang une nouvelle fois par une blessure et dont le haut était mouillé à cause du besoin qu'en avait eu Alkhmar pour la soigner.

Sachant qu'elle risquait de se faire mal si elle se levait brusquement, Sixtine prit tout son temps pour se mettre debout. Oui, c'était douloureux, mais cela pouvait encore aller, elle s'en remettrait elle en était certaine. C'est alors qu'elle remarqua que ce qu'elle avait prit pour le ciel au-dessus de sa tête n'était en fait qu'un plafond graniteux. Elle comprit qu'elle se trouvait dans un souterrain ce qui expliquait le fait qu'elle avait un peu froid mais pas que des fleurs pouvaient pousser sans la clarté du soleil.

Sixtine vit le Roi des Démons allongé par terre dans l'herbe et chercha Shinta du regard. Elle ne la trouva nulle part et en fut inquiète. Après sa blessure, la jeune démone allait-elle pouvoir s'en remettre ? Elle pria que oui du plus profond de son être.
Finalement, elle tourna les yeux vers Alkhmar. Il paraissait endormi, non pas faible mais paisible, calme comme l'eau qui dort. Son visage exprimait partculièrement bien le bien-être que lui procurait cet endroit.
Sixtine s'approcha de lui et s'agenouilla à côté du corps endormi. Elle pencha sa tête vers lui, les mains appuyée sur son propre abdomen pour ne pas souffrir d'avantage d'une ouverture de plaie quelconque et le regarda un moment, une expression soucieuse sur le visage.

Elle s'interrogeait à son propos. Qui était-il vraiment ? Il ne pouvait être devenu le Roi incontesté des Démons s'il était aussi doux et gentils qu'un Ange ! Avait-on jamais vu un Démon heureux auprès de fleurs et d'herbes ? Toutes ces questions tournaient dans la tête de la jeune fille noble sans qu'elle puisse y trouver de réponses. Elle songea que ce devait être à cause de "La Bête", la créature endormie que l'Homme maîtrisait difficilement dans son corps.
Elle était penché vers lui, examinant avec attention son visage, ses traits, cherchant une trace de "La Bête" dans son corps d'Homme.

Une des mèches blondes de Sixtine tomba sur la joue du démon et elle passa sa main glacée sur le visage du démon pour les enlever et les remettre à sa place. Qui était-il vraiment ?
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeJeu 25 Oct - 18:07

Je la vis qui s’agitait, qui demandait de l’aide. Et puis qui délirait. Elle parlait de sa mère, de son père. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire, ni ce qu’elle voulait tout court. C’est a ce moment que je quittai le médecin pour partire vers mon paradis.

Enfin, me voilà qui m’étais endormi. Mon visage, sans mon habituel sourire, sans rictus moqueur, et sans être défigurer par la haine, était aussi beau que celui des Anges. D’ailleurs, actuellement, avec la lumière bleuté de la grotte qui se réverbérait sur tous les êtres de cet endroit, c’était comme si un doux halo de lumière m’entourait. J’étais bien. Pas endormi, mais assoupi. Le Lys me calmait, le bruit de l’eau semblait me retenir dans ma torpeur, me retenir pour ne pas que je m’éveille. Je sentais a mes côtés quelqu’un bouger. Cela devait être Sixtine. L’humaine pouvait s’agiter ainsi après la blessure qu’elle avait ‘reçue’. Elle était plutôt courageuse, mais mieux valait-il qu’elle ne s’agite pas.

Je sentis soudain quelque chose me chatouiller le visage. Qu’est ce que cela pouvait-il bien être ? Avant même que je n’ai pu répondre, quelque chose de glacé l’enlevait. Ma main partis à une vitesse fulgurante et attrapa ce qui ce révéla être une main. Celle de Sixtine. Et elle était glacée. J’ouvris les yeux et les plongeai dans ce de la jeune humaine qui me regardait, m’inspectait, qui semblait me chercher alors que j’étais juste devant ses yeux.

Je me redressai, m’asseyant devant elle, sans lâcher cette main glacée.
Cette main m’évoquai tant de chose. Celle de ma mère. C’était le seul souvenir dont j’avais d’elle. Elle me traînait par la main, marchant loin devant moi. J’étais très jeune, et je me souviens de la silhouette magnifique, des gens qui la regardaient ébahis et de l’odeur de ses longues robes a froufrou. ‘Je ne peux pas te garder ‘, m’avait-elle dit. ‘J’aurais voulu te tuer, mais démon ou pas, une mère ne peut se résigner à tuer un être qu’elle a mit au monde.’ Et elle s’était retourné vers moi, avait posé sa main glacée sur ma joue. Elle m’avait fait un sourire triste et avait dit des mots que je n’avais pas compris à l’époque. ‘Adieu, Alkhmar. Puisse ton père te protéger mieux que je n’ai pu le faire. Adieu…’ Et elle m’avait laissé chez Samaël. Je lui en voulais, et je lui en veux encore aujourd’hui. Elle m’a forcé a vivre avec des misérables démons.

Je la haïssais. Du plus profond de mon âme. C’était à cause d’elle tout ça. En faite, c’était à cause de mon père. C’était lui que je haïssais le plus. J’aurais voulu pouvoir le tuer. Je suis sur qu’il est vivant quelque part, et je veux le tuer. Enfin… Un léger frisson me parcouru. Un frisson d’excitation. Et de haine, aussi. Mais je l’enfonçai au plus profond de mon être. Ce n’était même pas pour que Sixtine ne le remarque pas, mais juste parce que je ne voulais pas me souvenir, me rappeler… Je voulais juste oublier. Oublier cette souffrance, ces sentiments… Non, j’avais changé. Mon regard s’attrista malgré moi, et je n’avais toujours pas lâché la main de l’humaine.

Je ne pouvais me sortir ses idées de la tête. Pitié, songeai-je, oubliez moi. Vous, sentiments, partez d’ici, lâchez-moi, oubliez-moi. Ne me faites plus souffrir. Je sais, je ne suis qu’un être sans cœur et sans sentiments, alors partez, laissez-moi en paix. Ne serais je jamais pardonné ? J’étais tellement triste… C’est la seule personne pour qui je m’en veux. Mais elle voulait m’abandonner, comment osait-elle ? Comment osait-elle ?

Je resserrai mon emprise et détachai mon regard chatoyant des yeux de Sixtine. Magnifique, cette grotte était magnifique. Les lys semblaient briller. L’odeur emplissait l’air de cet endroit, comme un parfum salvateur. J’étais heureux. Je me sentis soudain mieux. Je retournai ma tête vers Sixtine et lui souris. Un doux sourire, qui n’avait rien de forcé. Sûrement n’aurais je pas à me forcer dans ces lieux vu comment ils m’apaisaient. J’entamai alors une conversation, plutôt que de rester dans ce silence brisé que par le doux clapotis de l’eau.


« Comment te sens tu désormais ? J’ai fait ce que j’ai pu, le reste repose sur le sommeil et le repos. Tu devrais te coucher. Veux tu retourner a la chambre de Shinta ? »


Puis, lisant l’inquiétude dans les yeux violets de l’humaine, je me sentis obligé de rajouter des détails sur Shinta. Aprés tout, elle devait surement tenir à elle vu comment elle avait appelée son nom tout à l'heure. Mais rien n'était perdu. Je rajoutai donc.


« Ne t’inquiète pas pour Shinta, elle doit sûrement déjà aller mieux à l’heure qu’il est. Inquiéte toi d'avantage pour toi même. Je l’ai emmené chez le médecin, et après un bref mais studieux aperçus dudit médecin j’ai préféré te soigner moi-même. »


Je me mis a rigoler doucement, et, lâchant la main de Sixtine, je me laissai tomber dans l’herbe. Mon doux rire s’éleva dans les airs, et les parois bleutées de la grotte me le firent écouter en échos. C’était comme… Comme une douce mélodie, calme, qui évoquait le regret, la solitude mais aussi, le bonheur. C’était une mélodie complexe de sentiments tout aussi complexes. Quelqu’un de normal n’y verrait que du bonheur, mais Sixtine, peut être, ressentirait-elle tout la complexité de ce rire, le rendant si particulier et magnifique.

Mon rire se tu et je restai ainsi, espérant qu’elle ne m’en veuille pas, car sinon je devrais être encore plus angélique pour l’avoir dans mon lit. Ce qui risque de s’avérer difficile…
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeJeu 25 Oct - 20:37

Sixtine ne s'attendait pas à cette réaction de la part d'Alkhmar, elle pensait qu'il était endormi et qu'il n'était pas suffisemment sensible pour percevoir sa main. Aussi, lorsqu'il l'agripa vivement en fut-elle surprise et elle sursauta, se causant involontairement une nouvelle douleur à l'abdomen.

La jeune fille croisa ses grands yeux dorés et vit l'instant où Alkhmar réalisait que cette main était la sienne, l'instant où la conscience s'ancrait dans la réalité et qu'il comprenait ce qui avait dû se produire durant son semi somme.
Quelque chose passa dans son regard. Elle remarqua que ses yeux ne la fixaient plus, qu'ils voyaient à travers elle, comme si elle n'existait pas, il devai sûrement se mettre à penser à quelque chose. Il y avait une peu de mélancolie dans son regard, peut-être avait-elle fait rejaillir un souvenir bon ou mauvais dans son esprit par ce simple geste ?

Elle ne sut jamais ce qui provoqua cet étrange sensation chez Alkhmar, le rendant presque humain. Au moins était-elle sûre de ne pas avoir devant ses yeux "La Bête" en face d'elle mais bien le côté Humain.
Il avait l'air triste, elle n'avait jamais penser voir apparaître quelque chose comme ça sur son visage, elle s'en sentait troublée sans pouvoir l'expliquer.
Sixtine évitait le plus possible d'éviter la tristesse à cause de son pouvoir qui s'amusait à retransmettre ses émotions à toutes les personnes qu'elle croisait.

Elle se rappelait trop ce qui s'était produit à la mort du Roi de Silvermarth. Il avait été une personne chère à son coeur. Il avait toujours eu l'air fatigué et doux, prévenant en sa personne mais elle dicernait des tourments dans son coeur qu'elle ne pouvait expliquer et dont elle ignorait tout. Il lui offrait toujours des bonbons à l'anis lorsqu'elle le croisait par hasard ou non dans les jardins. Lorsqu'elle avait apprit sa mort, elle avait pleuré des jours durant, absolument inconsolable et la moitié des personnes qui avaient eu le auvais goût de passer prendre de ses nouvelles s'étaient eux-même retrouvés dans un état de quasi dépression !
Ettre triste n'était pas un sentiment volontairement envisageable même si, comme tous les sentiments, elle ne pouvait les contrôler.

Alkhmar sembla reprendre ses esprits, plus détendu. Cet endroit était vraiment formidable pour apaiser les nerfs. le démon n'avait pas lâcher sa main, la serrant un peu plus dans la sienne, et elle sentait sa paume chaude réchauffer involontairement ses doigts glacés par simple contact.
Il lui adressa un doux sourire et elle fit de même. Ce lieu changeait les gens c'était indéniable.


" Oh, je vais bien...enfin pour une personne qui s'est retrouvée à quelques pas de la mort je crois que je ne m'en tire pas trop mal, tout cela je vous le dois, je vous remercie infiniment pour ce que vous avez fait pour moi. Je n'oublierais pas ce que vous avez fait pour moi, si vous avez jamais un jour besoin de mes services si humbles soient-ils, vous n'aurez qu'à me faire chercher, je tâcherais de vous aider du mieux que je peux, mon don peut-être utile dans bien des choses...je comprend les démons muets ! Peut-être avez-vous besoin d'un traducteur ? ou...eh bien je ne sais pas...si vous avez besoin de partager vos soucis avec quelqu'un je suis là ! ...vous devez vous sentir terriblement seul dans cet endroit..."

Bien entendu, Alkhmar était entouré constemment, de ses serviteurs, de ses maîtresses et amants, de ses fils et de sa fille, de ses génraux d'armées mais ce n'était pas de cette solitude là dont parlait la jeune fille mais bien de la solitude intérieur. Au final, parmis tous ces démons, qui était-il vraiment ? Pouvait-il être vraiment lui-même ?

Les yeux de Sixtine si expressifs, s'emplirent de crainte au sujet de Shinta lorsqu'elle avait entedu son nom. Comment pouvait-elle être aussi égoïste à ne penser qu'à elle-même alors que Shinta était peut-être morte, jeté en pâture à Makkura, son animal chéri ?
Elle fut immédiatement détrompée par le Roi qui avait dû lire son inquiètude et cherchait à la rassurer.

Si elle voulait quitter ce doux jardin, calme et lumineux pour aller s'enfermer dans un appartement sombre en compagnie de Makkura ? Jamais, autant être directement morte de sa blessure. Elle ne supportait pas l'animal, il lui faisait horreur, la terrorisait alors qu'il ne lui avait rien fait de particulier. Mais elle l'avait vu dévorer sans aucun scrupule avec l'avidité d'une bête deux pauvres démons qui avaient eu l'audace d'indisposer Shinta. Non, pour rien au monde elle ne voulait rentrer dans les appartements en étant toute seule avec cet animal ! Elle préférait bien mieux rester avec le Roi des démons, si aimable et si doux.


" Non, si ma présence ne vous dérange pas je préfère rester ici, tout est tellement...et bien...comme à Silvermarth, avec mes fleurs préférées, l'eau d'une rivière souterraine, l'herbe fraîche, le calme relaxant...tout est tout simplement parfait, il ne manque plus que des astres à ce plafond bleuté ou des étoiles scintillantes..."

Il lui lâcha la main et rit, s'allongeant sur l'herbe. Le rire résonna en écho contre les parois et Sixtine se sentit bien.

" Vous me permettez de m'allonger près de vous ?" demanda-t-elle mais elle n'attendit pas de réponse et s'éxécuta, s'arrachant une grimace de douleur lorsqu'elle bougea pour s'allonger sur le dos.

Elle ne voulait pas penser à sa plaie béante, au médecin qui l'avait soigné, ni au combat qui avait opposé Père et Fille et qui en disait long sur ce que lui avait raconté Shinta au sujet de ses plans concernant son Père. Oh, bien sûr, elle savait, elle était au courant que Shinta voulait tuer son Père, mais qu'y pouvait-elle, pauvre humaine perdue dans ce conflit ?
Il ne fallait pas penser au froid qu'il faisait à cause de l'eau sur la robe et de sa perte de sang, ne pas penser au corset qui devait traîner à quelques pas de là sur l'herbe et dont sa mère lui avait bien dit qu'il ne fallait pas enlever,parce qu'il lui donnerait un corps plus beau, ni à...
Une nouvelle pensée lui traversa l'esprit et elle sentit le sang affluer à son visage alors que le rouge lui montait aux joues...il l'avait soigné ce qui voulait dire qu'il l'avait vu...nue !

Par la Déesse, c'était bien la première fois qu'un homme la voyait dans la tenue de sa naissance, le fait de le savoir la choquait quelque peu, la gênait...Elle ne dit rien de son trouble, sachant qu'il n'était pas particulièrement pudique et qu'il s'amuserait sûrement de son émoi aussi préféra-t-elle ne pas poser de question directes, esquiver pour mieux savoir...S'il l'avait vu et qu'il s'était occupé de sa blessure alors il devait en connaître l'état, les contours aussi demanda-t-elle avec hésitation :


" Vous...j'aurais une cicatrice ?"

Elle savait qu'il n'était pas dans sa tête mais il devait bien s'imaginer qu'elle parlait de sa blessure à l'abdomen.
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Alkhmar Tarhaz
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeVen 26 Oct - 12:38

Je me sortis de mes rêves. C’était si étrange, de repenser à tout cela. C’était comme si un poison revenait lentement dans mon corps finir sa tâche cruelle. Remuer le couteau dans la plaie, encore et encore, sans qu’elle ne puisse jamais cicatriser. C’était atroce ce sentiment. Enfin, je me décidai à penser à autre chose. A l’humaine devant moi, au but que je m’étais fixé : Lui prendre sa virginité, tout en douceur. Elle me rendis mon sourire. C’était un joli sourire qu’elle avait là. Et là voilà qui commençait a me répondre.

Et je n’en revenait pas de ce qu’elle me disait. Tout d’abord, elle me remerciait. De quoi ? C’était tout de même de ma faute, je m’étais préparé à la voir plus distante. Ensuite, elle me proposait son aide, plutôt que de me demander de la libéré du château. Et en dernier lieu, elle voulait venir me tenir compagnie afin que je ne sois plus seul. Je pris très mal cette dernière phrase, c’était un sujet glissant chez moi.

Je n’étais pas seul ! Jamais, JAMAIS je n’étais seul ! Je suis toujours avec quelqu’un, et tout le monde m’aime ! Le nombre de personne qui était venue se lover dans mes bras comme un chaton apeuré, je ne le comptais plus. Le nombre de personne ravis par l’un de mes sourires, ou même le nombre de personne venu a mes banquets ou demandant d’y faire parti… C’était pareil, il y en avait trop pour que je les compte ! Je n’étais pas seul, et tout le monde m’aimait…

Non… Je savais pertinemment que personne ne m’aimait, ni même ne m’appréciait. S’ils venaient se lover dans mes bras, c’est essentiellement parce qu’ils étaient payés pour cela, et que s’ils n’obéissaient pas, je les tuerais. Si les personnes étaient ravis par mes sourires, c’est parce qu’ils étaient soulagés de ce dire qu’ils ne mourraient sûrement pas aujourd’hui, mais ils n’étaient pas sur pour demain. Et c’était un honneur, même risquer, de ce dire ami du Roi. En faite, tout le monde avait un profit, et la plus part du temps, ce profit était leur propre vie…
Personne ne m’avait jamais apprécier, que ce soit à ma juste valeur ou non. La seule personne semblant m’aimer est Shinta, et je la remercierais sûrement jamais assez de me vénérer comme cela, étant donné que cela vient du fond de son cœur. C’est pour cela que je l’adore. Même si sa manière d’aimer est le combat, elle est sincère. Et cela me touche.

Sûrement l’humaine voudrait-elle partire elle aussi. Après tout, je ne me sentais pas à la retenir. Je voulais être seul, seul dans cette immense solitude qui je connais si bien maintenant. Je voulais continuer ma vie, comme je l’entendais, c’est à dire seul. Un voile de tristesse indéfinissable passa devant mes yeux. Et puis un flot de colère passa dans mon sang. J’allais lui répondre, j’allais l’engueuler de me parler de solitude. Elle ni connaissait sûrement rien ! Elle était toujours là, avec ses airs de saintes déesses, se lamentant sur son propre sort aussi fragile qu’une poupée de chiffon. J’ouvris la bouche, décidé à la faire dire le contraire, et surtout, à la faire souffrire si elle continuait.

Mais elle prit les devants et me coupai dans ma lancé. J’étais tellement surpris de cette réponse que tous mes sentiments s’évaporèrent dans un rire doux. Je m’allongeai, contemplant le plafond de la grotte. C’est vrai, les étoiles étaient quelques choses de magnifiques. Cela faisait tellement longtemps… Je ne me souvenais plus très bien. C’était juste quelque chose de magnifique, voilà ce dont je me rappelai. La voix de Sixtine passa outre le fait que je sois perdu dans mes pensées pour venir se lover dans mon cerveau. Et avant même que je n’ai pu répondre, je la sentais déjà à mes côtés. Un peu surpris par ses agissements, je fis un sourire, et reportai mon regard vers le plafond.

Une cicatrice ? Elle devait sûrement parler de la plaie de son abdomen. Quoi d’autre ? Je me remémorai l’état de ladite plaie béante et sanglante. Puis après mûre réflexion, j’entamai ma réponse.



« Non, je ne pense pas. Les herbes que j’ai mis devrait empêcher les cicatrices et favoriser la cicatrisation. Non, logiquement, tu n’auras pas de cicatrice. Et je l’espère sincèrement, je m’en voudrais sinon, abîmer un si beau corps. »


J’avais dit cela en toute simplicité, sans chercher à la taquiner ou préciser le fait que je l’aie vue, effectivement, entièrement nue. Mais le souvenir de sa réaction face à ma nudité lors de notre rencontre me fit comprendre que je n’aurais sans doute pas dû dire cela. Je tournai la tête, guettant une quelconque réaction, et préparant de suite des excuses valables. Puis finalement, je détendis tout mon cœur et ferma les yeux, la tête de nouveau dans l’herbe. Un sourire paisible vint flotter sur mes lèvres et je dis doucement, n’ayant pas besoin de hurler.


« Le Lys est aussi ma fleur préférée. Elle m’apaise dans les moments les plus sombres. Le bruit de l’eau me berce et l’ambiance calme de la grotte me repose. C’est moi qui ai crée cet endroit. Avec l’eau de la grotte, j’ai irrigué la terre qui ici n’a jamais été souillé par le sang d’un cadavre, c’est ce qui la rend si accueillante. Les Lys, va savoir pourquoi, ce sont plut et on prospérer ici pour mon plus grand bonheur. Tu vois… »


Un sourire incroyablement doux et serein passa sur mon visage. J’allai vers un sujet qui me plaisais.


« Ce n’est pas parce qu’une terre est mauvaise que les démons l’habitent, mais c’est parce que les démons l’habitent que cette terre est mauvaise. En soit, elle est pure et n’aspire qu’a une vie normale. Mais les démons l’exploitent sans relâche, la souille et ne s’en occupe pas. Ce lieu en est la preuve. Prenons l’exemple du Styx. Certes, c’est un fleuve qui peut faire peur, mais il faut bien qu’il soit quelque part. Et c’est parce que les gens en avait peur que les démons sont arrivé, pas l’inverse. La mort est le sens même de la vie, il n’y a rien d’horrible donc. Mais les gens sont si bêtes… Ils ne comprennent pas que leur monde est entrain de mourir… »


Je restai un moment silencieuse, avant de realiser a quel point je m’étais étendu sur le sujet. Je tournai la tête vers elle et la regardai. Au moins, j’avais fait une remarquable diversion. J’eu un petit rire et ajoutai.

« Excuse-moi de t’avoir imposé mes mots, je ne parle pas autant habituellement. Du moins, pas surce sujet là. »


En faite, je ne parlais même jamais sur ce sujet là. Qu’est ce qui m’arrivait ? Je me sentais a ce point bien avec elle, et surtout dans ces lieux?
Désormais, cette idée était trop ancrée dans ma tête pour que je ne puisse l'y retirer:
Je devais lui enlever sa virginité le plus tôt possible. C'était un besoin vital maintenant.
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Sixtine de Wessam
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MessageSujet: Re: Se prélasse... [Finis]   Se prélasse... [Finis] Icon_minitimeVen 26 Oct - 18:18

Un si beau corps ? Alors c'était bien vrai, il l'avait vu nue ? elle en frissonna de dégoût. Comment avait-il pu ?! D'un autre côté, s'il ne l'avait pas fait, elle ne serait peut-être plus vivante en cet instant...mais alors pourquoi diable n'avait-il pas fait appeler une femme au moins pour s'occuper de cette tâche. A Silvermarth, jamais un homme ne se serait permit de la déshabiller (hormis d'être un fat ou un vaurien) qu'elle soit blessée ou non ! S'eut été un scandale qui aurait fait jaser la Cour pendant des semaines !
Sixtine se sentait mal rien qu'à l'idée de Savoir. Oui, Savoir avec un grand S parce que ce mot changeait la donne. Ne pas être sûr soit, mais Savoir, penser qu'il avait poser ses mains sur son corps encore jamais touché pour la soigner, qu'il l'avait eu sous les yeux durant tout le temps où elle s'était évanouie...!

Elle voulu chasser cette idée de son esprit. Non ! Alkhmar n'était pas un voyeur, c'était même un gentilhomme, il l'avait recouverte de ses vêtements ! c'était bien une preuve cela, non ?
Au moins n'aurait-elle pas de cicatrice ! C'était là une bonne nouvelle. Elle s'était imaginée avec une grande balaffre sur le corps, s'observant devant son miroir avec dépit.

Alkhmar parlait de la terre, des démons, de la vie et de la mort avec une aisance toute particulière. Sixtine aimait le fait d'être obligée à réfléchir à ce que lui disait le démon. C'était agréable, de faire fonctionner ses méninges à la recherche d'un avis personnel.
IL avait l'air gêné d'avoir tant parlé mais cela ne fut qu'augmenter le sourire radieux sur le visage de la jeune fille. S'il se mettait à lui parler, à lui confier ses soucis, c'est qu'il se sentait bien en sa présence, qu'il se relâchait, c'était un bon signe que la bonté existait en chacun.


" Vos paroles sont pour moi un émerveillement." assura-t-elle. " Vous entendre parler n'a rien d'ennuyeux, au contraire, c'est captivant quant au sujet sur lequel vous traîtez, j'imagine que cela vous change un peu des démons auquel vous devez passer votre temps à ordonner des choses n'est-ce pas ? Prennez donc le temps de vous détendre un peu, d'avoir des moments à vous, cela ne peux vous faire que du bien..."

Tournant la tête du côté d'Alkhmar, elle l'observa tout en se remémorant les paroles qu'il avait dite. Ces mots lui rappelaient quelqu'un :

"...Vous ressemblez à mon Père, il aimait beaucoup parler de vie et de mort lorsqu'il ne travaillait pas. Il m'emmenait dans les jardins de Silvermarth et il me racontait la nature, les fleurs et la position des astres, les légendes de vie et de mort et j'adorais ça. Je crois que vous vous seriez apprécié...enfin outre le fait qu'il haïsse les démons bien entendu !"

Son Père un grand général au service du roi avait passé des années de vie à combattre avec acharnement les démons, à livrer des batailles et commander des armées contre les Enfers et malgré ce que disait Sixtine il y aurait eu très peu de chance que ces deux là s'entendent.

"Moi je ne pense pas que la mort est horrible, au contraire, elle est apaisante lorsque l'on a souffert toute sa vie, elle nous donne une seconde chance, arriver auprès de la Déesse...je dois avouer que l'idée de sauter par la fenêtre de Shinta m'a traversé l'esprit lorsqu'elle m'a présenté Makkura. Ce loup est infiniment plus horrible que l'idée de cesser d'exister. Ce qui est horrible ce n'est pas la mort, c'est la façon dont vous mourrez, la façon dont l'on vous tue. Quoiqu'il en soit si vous avez créer cet endroit, alors vous devez être un Magicien, un faiseur de Rêve car il n'aurait pu avoir un lieu qui se rapproche plus du paradis selon moi qu'un champs de Lys Blancs...mais, comment poussent-ils ? Il n'y a pas de soleil pour les aider ?"

Restant allongée, elle ferma les yeux tout en écoutant la réponse que lui faisait le Roi des démons.
Lorsqu'il eut fini, elle songea qu'elle ne pouvait plus se concentrer sur ce qu'il disait, que le froid qui l'envahissait était trop important pour qu'elle se concentre sur quoique ce soit, elle avait besoin d'un bon bain d'eau bouillante ou d'une cape bien chaude aussi se releva-t-elle en se dirigeant vers la sortie de la grotte.


" Il faut que j'y aille maintenant, il fait un peu froid ici et je dois veiller sur Shinta. Je suis navrée que vous vous soyez disputé pour des bagatelles...Elle doit être mal en point maintenant et elle aura d'autant plus besoin de moi. Je pense qu'un massage la calmera de ses émotions, j'espère qu'elle ne m'en veut pas trop...Reposez-vous bien et prenez soin de vous surtout et n'oubliez pas, si vous avez besoin de parler ou de l'usage de mon don, n'hésitez pas à me faire chercher !"

Elle lui adressa un sourire de remerciement pour les soins qu'il lui avait proposé et ouvrit la porte qui menait vers le couloir, se demandant comment elle allait bien pouvoir trouver son chemin jusqu'aux appartements de Shinta dans ce vrai labyrinthe.
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