I/ Identité
Nom : Tarhaz
Prénom : Keyri
Surnom : Yuji
Age : 22 années humaines
Sexe : Masculin
Lieu de naissance : Enfers
Lieu de vie : Silvermarth
Race : Demons
Camp : Mal par obligation, bien par rêverie.
Pouvoir : Invocation d’une puissante chimère devenant rapidement incontrôlable. Régénérescence des cellules.
Métier : Keyri considère qu’il a autre chose à faire que de perdre son temps à travailler.
Arme : Un katana léger et extrêmement tranchant.
Sexualité : Bi
Particularité : Il ne possède pas d’ombre.
II/ Physique
Taille : 1m82
Poids : 68
Couleur des yeux : Keyri ne possède pas de pupille, mais un iris qui prend tout son œil et qui est de couleur noir.
Couleurs des cheveux : Gris
Style vestimentaire : Vêtu d’un pantalon ample marron, Keyri est souvent torse-nu, n’essayant aucunement de camoufler ses puissantes ailes noires.
III/ Caractère
Qualités : Keyri possède un calme légendaire qui a souvent tendance à agacer ses ennemis. Il n’aime pas faire la guerre et serait plutôt pacifiste. Ne travaillant pas, il passe ses journées à lire toutes sortes de livres et possède une intelligence surprenante. Il peut inventer des plans, des tactiques et de nouvelles techniques de combats en très peu de temps et de façon très efficace.
Défauts : Ses origines et ses pouvoirs prennent rapidement le dessus lorsqu’il est dans un excès de colère. Il est de nature froide et distante, il n’aime pas la compagnie et devient vite désagréable. S’il n’était pas aussi calme, il pourrait devenir violent. Il ne sait absolument pas exprimer ses sentiments et se cache derrière un masque d’indifférence.
Aime : Keyri aime la nature, les animaux, le calme et la solitude. Bien qu’il ne sache pas interpréter ses sentiments, il pense être amoureux de Sixtine.
N’aime pas : Keyri déteste faire la guerre, malgré qu’il combatte auprès des humains parfois. Depuis sa naissance, il haït son frère.
IV/ Histoire
« J’ai pris ma décision. Je vais vivre MA vie et non celle que tu m’imposes ! Je reviendrai… comme je ne reviendrai peut-être jamais. »
Je regardais mon père, Alkhmar, droit dans les yeux. Je savais que ça ne servais à rien, étant donné qu’aucune expression, qu’aucun sentiment ne pouvait être lu en moi. Mais c’était une façon comme un autre d’affirmer mon choix, de défier ce maître.
« Je pars. »
Ce sont là les derniers mots que j’ai prononcé avant de tourner les talons et de marcher d’un pas ferme et décidé vers la sortie des Enfers. Je sentais son regard posé sur moi, mais c’était décidé, je partais pour de bon ! J’aurai tout de même aimé qu’il tente de m’en empêcher. Qu’il hurle, qu’il me frappe… Ou je ne sais quoi d’autre. Mais rien de ce que j’espérais ne se produisit.
o o o
Il ne me restait plus que quelques pas à faire pour quitter les Enfers, quand je ressentis une secousse violente dans le ventre. C’était mon frère, Alhezar.
« Qu’est-ce tu me veux encore ?! Ne me dis pas que tu veux m’empêcher de partir. Toi ! » *d’une voix mal assurée*
Pour seule réponse, j’eus le droit à un sourire mesquin et une expression sadique dans ses yeux.
J’ai toujours haït mon frère. Pourquoi, je ne sais pas vraiment, mais je n’ai jamais pu supporter sa façon de prendre les gens de haut, de sortir sa science pour toutes ses rétorquassions tranchantes, de se croire le meilleur dans tout ce peut exister… Je le hais, c’est simple, je ne peux pas le voir. Il m’a toujours humilié devant notre père. C’est toujours lui qui était admiré. Lui, lui et seulement lui ! Il est comme mon père et ma sœur, il aime le sang, la souffrance… je ne leur en veut pas pour ça, c’est dans nos gènes. Jusqu’au jour où cette chose qui me sert de frère a passé ses nerfs sur mon seul ami, mon confident, celui que je considérai comme mon véritable frère. Il l’a tué pour le plaisir de tuer. Je le hais.
« Je te hais. »
o o o
Les premiers jours passés sur les terres de Silvermarth me parurent une éternité. J’étais habitué à vivre enfermé, dans l’ombre. Malgré cela, je commençais à prendre mes repères, mes habitudes… Je restais caché, loin de la civilisation humaine, dans une forêt peu fréquentée. Seul une jeune fille passait presque tous les jours. Elle observait la nature et tout ce qui l’entourait avec une curiosité extraordinaire… Plusieurs fois, j’ai hésité à venir à sa rencontre, mais mon apparence l’aurait fait fuir. Je pense qu’elle m’avait tout de même remarqué. Bien que je sois discret et très silencieux, elle prêtait attention à tout ce qui se passait autour d’elle.
Un jour, elle vint avec un pauvre homme. C’est à ce moment que je connu son nom… Sixtine. Quel beau nom. C’est le seul qui hante mes pensées jour et nuit depuis tant de mois.
« Sixtine. Un jour, j’oserai… »